Un contexte sensible
Le préfet des Alpes-Maritimes, Georges-François Leclerc, a pris soin hier de passer en revue le dispositif placé sous sa responsabilité. C’est que la manifestation est sensible à plus d’un titre. Du fait, d’abord, de la venue du président de la République, accompagné de ses deux prédécesseurs. Du fait de l’affluence, aussi : près de 20 000 personnes attendues aux cérémonies. Et du fait du contexte, forcément, alors que la menace terroriste est toujours là. « Nous avons une exigence de sécurité et de résultat. Nous le devons aux familles et aux participants », confie le contrôleur général Patrick Mairesse, directeur départemental de la sécurité publique des Alpes-Maritimes. départementale d’Unité-SGP FO. A l’instar du Raid et de la garde rapprochée du Président, certains équipages CDI et Bac patrouillent arme longue à la main. Des snipers sont, eux, positionnés sur les toits. Dans les airs, le dispositif antidrones mis en place pour l’Euro est réactivé. Les CRS patrouillent jusque dans la baie des Anges, dans la zone des 300 mètres. Au-delà, c’est la préfecture maritime qui prend la main, avec gendarmes et douaniers. Les gendarmes, eux aussi, ont fort à faire sur terre : périphérie niçoise, axes routiers - l’A8 au premier chef -, sans oublier les frontières. Les militaires, enfin, sont visibles bien au-delà du défilé. « L’ensemble des forces Sentinelle qui s’occupent de la protection de Nice sont mobilisées ce 14 juillet, mais aussi avant et après », précise le colonel Jean-Pierre Bedu, délégué militaire départemental.