Ivre, le stade Marquet chavira de bonheur !

La superbe victoire de La Seyne contre Mâcon (34-26), hier en demi-finale aller du trophée Jean-Prat de Fédérale 1, a conquis les supporters, venus assister au match de rugby le plus attendu de l’année

Ils étaient très exactement  en tribunes et derrière la main courante du stade Marquet. Record de l’année battu ! De mémoire de supporter de l’Union sportive seynoise, on n’avait plus vu ça depuis… «depuis trop longtemps », s’exclame un fan aux anges, après que Mantovani a porté le score à  à  pour l’USS. L’arbitre vient de siffler la fin d’un match passionnant jusqu’à la dernière seconde et le public, debout, est en transe, qui se lance même dans un clapping surréaliste avec les joueurs. L’enceinte est ivre de bonheur. Tout avait déjà très bien commencé pour la grande famille des Rouge et Bleu. Le soleil bouillant de ce dimanche après-midi annonçait une atmosphère comme on les aime à cet échelon de l’ovalie: électrique sûr et autour du terrain, qui n’a finalement jamais baissé en intensité alors que les deux équipes se rendaient coup pour coup. L’odeur de frite et de houblon se mêlait au parfum historique d’une demi-finale de Fédérale  contre l’AS Mâcon, sur la route du titre (honorifique) représenté par le trophée JeanPrat. Les politiques flairant l’aubaine électorale étaient là, eux aussi, portant comme les mordus de toujours et une douzaine d’anciens présidents du club, le tifo géant à la gloire de l’autre XV de la rade. Et les travées de commencer doucement à se chauffer devant la chorégraphie du Joker. À l’entrée des guerriers sur le pré, la fête était lancée, rythmée par des « Ici, c’est La Seyne » et autres « Olé » auxquels répondaient les chants d’une belle brochette de Bourguignons passionnés. Mais à peine l’écart s’étaitil creusé pour les locaux que les visiteurs refroidissaient (un peu) le stade… avant que celui-ci n’explose définitivement au buzzer. Certes, il reste un match retour à jouer, qui s’annonce aussi indécis que le premier. Mais l’essentiel est sauf : pour leur dernier combat de l’année à la maison, les Seynois ont rendu heureuse et fière toute une cité. Voir le compte-rendu complet de la rencontre en pages sports