Amère défaite pour Sanary
L’entraîneur de Sanary Ovalie en est resté sans voix. Chez le Stade phocéen, dimanche, il ne s’attendait pas à un tel ‘‘vol’’ arbitral. « À ce niveau-là, c’est intolérable », commente-t-il sans détour. Préférant même tourner ça en dérision : « Je félicite en tout cas nos adversaires d’avoir commis si peu de fautes. Huit seulement, contre trente-deux chez nous, en PH, c’est du jamais vu. Ces garçons devraient évoluer en Fédérale ». Le score final est d’autant plus frustrant que Sanary menait à la mi-temps (6 - 3), grâce à deux pénalités de Vion et Roffinella. En seconde mi-temps, le Stade phocéen inscrivait un essai (transformé) sur un ballon intercepté. C’est à partir de là que l’arbitrage est entré en scène. « Sur une simple explication demandée à l’arbitre, notre capitaine (qui n’en a reçu aucune) est sanctionné. La pénalité est retournée contre nous, à 20 m face à nos poteaux (610). Cette injustice met le feu aux poudres, faisant craquer des joueurs qui ne s’énervent jamais d’habitude et qui voulaient quitter le terrain... », poursuit Dominique Raynaud.
Une pénalité ratée... accordée par l’arbitre !
Et encore, ce n’est pas tout. En fin de match, Sanary revient à 13-13, après avoir balayé le terrain depuis ses 22 m, pour une conclusion de Jean Loup (transformation de Vion). « A la 80e minute, l’arbitre se tourne vers nous (les Sanaryens) et annonce deux minutes d’arrêt de jeu. Déjà que nous avions été sanctionnés tout le match, ça n’augurait rien de bon. Sur le renvoi, nous réceptionnons la balle et sommes sanctionnés dans la foulée. La pénalité tirée ne passe pas entre les barres. Les Marseillais le disent, les drapeaux ne se lèvent pas. L’arbitre de champ accorde quand même les trois points et siffle la fin du match... Sincèrement, j’en suis à ne pas savoir quoi dire à mes joueurs. J’attends moi-même des explications ».