STARLIGUE JOURNÉE, SÉLESTAT - SAINT-RAPHAËL : -) Pas deux fois sur les joues
Pour le Saint-Raphaël Var handball, les promus se suivent mais ne se ressemblent pas. Fort heureusement. On attendait en effet une réaction des Varois, à Sélestat, après leur piètre performance de la première journée devant Saran (30-30). Un gros trou d’air que le SRVHB se devait de faire oublier le plus vite possible. C’est fait. Du moins en partie quant au résultat et à la victoire ramenée d’Alsace par le SRVHB (28-24). Et c’est bien là l’essentiel pour les hommes de Joël Da Silva, qui n’ont pas l’habitude, quand ils sont chahutés, de tendre l’autre joue.
Sarmiento à sa main
Quant à la manière, il faudra encore attendre, à l’image de cette première période en demi-teinte livrée par Aurélien Abily et ses coéquipiers (12-12), attaquant ce match pied au plancher (6-1, 10e) avant de baisser de pied et de laisser les Alsaciens revenir et reprendre confiance. C’est dans le dernier quart d’heure que les Varois ont réussi à décramponner de pugnaces Sélestadiens, grâce notamment à l’efficacité de Daniel Sarmiento justifiant pleinement son statut de grand d’Espagne (7/10), mais aussi de Krantz (5/5), Caucheteux (5/7) et Dipanda (5/6), principaux réalisateurs de ce précieux succès qui n’aura, hélas, pas ôté tous les doutes sur la forme actuelle d’un SRVHB petits bras qui nous a peut-être trop bien habitués.
Toujours des doutes
Mais en sport, seuls les gagnants ont toujours raison. Et Joël Da Silva n’ignore pas que c’est principalement dans les têtes que rien ne marche actuellement pour son équipe. «On se remet psychologiquement petit à petit (de la déception de la non-participation du club à la Ligue des Champions, Ndlr), expliquait-il au terme de la rencontre, c’est peut-être ce qui explique nos moments de doute…» Une santé morale fragilisée que le club de l’est-Var, en tout cas, va devoir retrouver à la vitesse grand V car, après avoir goûté aux promus, finalement à moindre mal (trois points sur quatre possibles), voilà que se pointent déjà à l’horizon les grosses pointures : Dunkerque, à la maison (jeudi 6 octobre), puis Cesson-Rennes en Bretagne (mercredi 12 octobre) et, enfin, Montpellier comme plat de résistance, le 20 octobre à Saint-Raphaël. Un sacré triptyque qui, une fois accompli, permettra d’y voir plus clair quant au burn-out varois. Sans douter le moins du monde du prompt réveil de ces derniers.