Institut Pacha : le projet de rénovation est enclenché
L’Université Claude-Bernard Lyon 1, propriétaire du bâtiment, annonce que le concours de maîtrise d’ouvrage, pour la reconversion du site en un centre de séminaires international, a été lancé.
Édifice emblématique de la corniche de Tamaris, l’Institut de biologie marine est promis depuis fort longtemps à une cure de jouvence. Cette fois ça y est : son propriétaire, l’Université Claude Bernard Lyon 1, débarrassé du litige qui l’opposait aux héritiers de Michel Pacha (1), entame la mise en oeuvre d’un projet « à vocation scientifique et pédagogique », présenté en 2015, mais qui a été retardé par les aléas judiciaires et économiques. L’université lyonnaise travaille en effet depuis plusieurs années, en partenariat avec la ville de La Seyne, la Métropole TPM, le Département du Var, la Région et l’Université de Toulon, à la création d’un projet d’envergure : un centre international de séminaires. « C’est un projet important pour la commune, le territoire et notre université, souligne Frédéric Fleury, président de l’Université Claude Bernard Lyon 1. Au départ, ce n’était pas évident pour les collectivités de s’y impliquer. Il a fallu trouver des points de convergences pour construire un projet qui respecte les conditions du legs de Michel Pacha (lire ci-contre), à savoir la continuité d’une activité à vocation scientifique. D’où l’idée de créer un centre de séminaires, un lieu de rencontres pour des scientifiques ».
« Ouvert sur la ville »
Frédéric Fleury précise que l’Institut accueillera «unamphithéâtre de très haute qualité numérique permettant à une centaine de scientifiques de toute l’Europe de se connecter à des congrès réunissant plusieurs milliers de personnes partout dans le monde. Le site hébergera également des start-up travaillant sur des projets innovants. Et avec l’Université de Toulon, avec laquelle on tisse des liens étroits, on souhaite développer la diffusion de la culture scientifique afin de faire
Vu, lu... entendu de l’Institut un centre ouvert sur la ville et son territoire ». Le propriétaire annonce dans la foulée que le concours de maîtrise d’ouvrage, lancé au printemps dernier, a déjà permis de retenir cinq candidats. « On compte sur leur imagination pour valoriser le programme élaboré par l’Université et ses partenaires, complète David Tine, directeur du patrimoine de l’université lyonnaise. Le bâtiment principal accueillera des salles de réunion, des bureaux et des espaces de convivialité. Le bâtiment Pérès, situé sur la droite (et qui ne présente pas de caractère patrimonial, Ndlr), sera reconstruit pour y aménager un lieu de restauration et d’hébergement, ainsi que l’amphithéâtre. En lien avec le projet de réhabilitation de la corniche de Tamaris, le programme prévoit aussi de valoriser les espaces paysagers situés à l’arrière du bâtiment ».
6 millions à investir
Le coût du projet sera de 6 millions d’euros. La moitié est financée par l’Université Lyon 1, « l’autre sera apportée par les collectivités (Région, Département et Ville) qui contribueront à hauteur d’un million