« Le coaching contre Lyon ? Un coup de chance... »

N’allez surtout pas parler d’individualités à Charly Paquillé, l’entraîneur de l’Étoile FC bottera, comme il l’a fait hier, dans les couloirs de Louis-Hon, aussitôt en touche. Oui, on a bien essayé d’évoquer la demi-finale de coupe de France jouée par son nouvel attaquant en 2021, sans succès. On a bien tenté d’emmener Paquillé sur son coaching gagnant de la première journée de National 2, en lui parlant du but inscrit par Armel Liongo, vingt minutes après son entrée en jeu, mais là encore, on a fait chou blanc. « C’est un coup de

Je voulais sortir de ma zone de confort, découvrir autre chose », explique le joueur qui a pas mal bourlingué depuis son départ de Kinshasa en 2013, à seulement 17 ans.

« Ça n’a pas été facile, raconte Liongo. Je suis arrivé en Belgique et ça ne s’est pas passé comme je l’espérais pour des raisons administratives, ensuite je suis allé au PSG (avec les équipes réserves du club de la capitale) et j’y suis resté six ou sept mois, et puis j’ai rejoint Montélimar, puis Cruas et Rhône-Vallée où je jouais en Régional 1. Et là, on a joué contre Villefranche-sur-Saône en coupe de France et derrière j’ai signé chez eux. La coupe de France m’a sorti de la DH (l’ancien R1) et m’a permis de découvrir le National 2 », sourit Liongo.

La coupe encore et toujours donc. chance, souriait hier l’entraîneur étoiliste. Il n’y a pas de coaching gagnant. Ça n’existe pas, ça, ajoutait le Varois avec toute sa malice. C’est bien, il a fait son job, mais Armel fait partie d’un collectif et j’ai dix-neuf titulaires. C’est la seule réponse que je peux donner. » On aura essayé...

Un véritable fil rouge dans la carrière d’un joueur qui s’apprête à vivre son premier derby varois à Bon-Rencontre. Allez, quelque part, ça tombe bien puisqu’il paraît que certains derbys ont parfois comme un parfum de coupe.