Var-Matin (Grand Toulon)

Dans les rayons de Bureau Vallée de Toulon - La Garde

- P.-L. P.

À une grosse semaine de la rentrée scolaire 2022, il n’y a plus vraiment de temps à perdre pour acheter les fourniture­s. Mardi 23 août, sans être la cohue en ce début d’après-midi, le magasin Bureau Vallée de Toulon - La Garde, enseigne nationale spécialisé­e dans la papeterie et les fourniture­s de bureau, accueille quelques familles toutes munies de la fameuse liste fournie par les établissem­ents scolaires. Parmi elles, la famille Laborie est venue de La Seyne. Cette fois c’est pour Lilou, l’aînée de leurs deux filles, qu’ils sont là. «Entrant en classe de première, elle a besoin de matériel un peu plus spécifique, donc on privilégie les papeteries », explique le père. Pour Leya, la cadette, les fourniture­s ont été achetées dès le mois de juin dans les grandes surfaces ou les magasins discount.

« L’allocation de rentrée scolaire ne suffit plus »

Mais dans les deux cas, ils ont pris le temps de comparer les prix. Et de constater leur hausse. Inexorable. « Parfois un euro ou 1,50 euro plus cher pour un cahier », lâche la maman. Et d’ajouter : « L’allocation de rentrée scolaire ne suffit plus ».

Cette « chasse aux promotions » prend du temps. Quand, il y a encore un an, acheter les fourniture­s ne leur prenait même pas une demi-journée, les parents Laborie y passent aujourd’hui presque la semaine. Mais le jeu en vaut parfois la chandelle. « Pour une paire de basket demandée par l’école, on a réussi à faire 40 euros d’économie sur Internet. C’est énorme. On pourra consacrer cette somme à autre chose », se réjouit le papa. Avec une seule enfant - Delinda qui s’apprête à rentrer en 5e - Delphine Rivas avoue être « moins regardante sur les prix ». Notamment pour les cahiers. « Comme les enfants écrivent quand même moins que par le passé, je peux me permettre de prendre des cahiers de qualité ». Pour le reste, ça dépend. « Je ne recherche pas systématiq­uement les promotions, mais si elles me sautent aux yeux, j’en profite aussi. Sur des mini-correcteur­s, j’ai pu faire jusqu’à 3 euros d’économie ».

Multiplica­tion des opérations commercial­es

On le voit, les prix sont devenus la priorité des familles. « Sans pour autant renoncer à la qualité », précise Olivier Jullien, l’un des trois associés du magasin Bureau Vallée gardéen avec son frère Benoît et Lilian Gamé. « On ne constate pas de réel changement de comporteme­nt de notre clientèle. Les gens veulent la qualité au prix le plus juste. Et si la valeur du panier a baissé, c’est avant tout parce qu’ils n’achètent plus d’articles superflus qui ne figurent pas sur la liste des fourniture­s scolaires » ,assure le commerçant.

Dans la foulée, Olivier Jullien met en avant la politique de l’enseigne Bureau Vallée en matière de pouvoir

d’achat. « Les magasins de l’enseigne - 375 - ont pour habitude de négocier leurs achats bien en amont, avant la fin de l’année. Hormis en cas de réassortim­ent, nos produits n’ont donc pas subi les conséquenc­es de la guerre en Ukraine. Les hausses mesurées sont dues au coût du transport ».

Consciente de la préoccupat­ion des Français, l’enseigne a malgré tout fait des efforts. « Six opérations commercial­es, contre quatre habituelle­ment, parmi lesquelles une rentrée à

prix coûtant ou le rachat de cartables qui connaît un gros succès, ont été mises en place cette année ».

 ?? (Photos Valérie Le Parc) ?? La famille Laborie n’en a pas fini avec les fourniture­s scolaires. Il faudra y retourner une fois que Lilou, l’aînée de leurs deux filles aura la liste à la rentrée. Mais déjà ils sont étonnés par la hausse des prix.
(Photos Valérie Le Parc) La famille Laborie n’en a pas fini avec les fourniture­s scolaires. Il faudra y retourner une fois que Lilou, l’aînée de leurs deux filles aura la liste à la rentrée. Mais déjà ils sont étonnés par la hausse des prix.

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