Christian Estrosi sur BFMTV avec Nice-Matin : ce qu’il faut retenir
Christian Estrosi était hier soir l’invité de l’émission Azur Politiques de BFMTV Nice Côte d’Azur en partenariat avec Nice Matin. Le maire de Nice a répondu aux questions de Céline Moncel et de Denis Carreaux, directeur des rédactions du groupe Nice-Matin.
■ La Gare du Sud, en danger ?
« La société gérante [Urban Renaissance, ndlr] n’a pas été mise en liquidation judiciaire, c‘est l’exploitant à qui elle a fait appel pour l’animation qui est en liquidation. Mais je considère que la société dans la manière où elle a choisi l’animateur a été défaillante (...) Donc je les ai convoqués lundi. J’ai des repreneurs potentiels. Nationaux et internationaux. (...) Alors soit la société se décide à céder cette activité à un repreneur, soit on rentre dans un contentieux : mais à l’arrivée, le droit est de notre côté ».
■ Après le départ de Muselier, c’est la ligne dure qui l’emporte chez LR ?
« J’ai horreur de faire des commentaires de commentaires, je ne suis plus LR... [...] Mais les Français ne sont pas bêtes ».
Le maire de Nice a notamment répondu aux questions de Denis Carreaux, directeur des rédactions du groupe NiceMatin. ■
« Nous ne sommes pas en manque de doses à Nice, on peut vacciner tout le monde. Alors bien sûr, avec autorisation parentale, nous sommes en mesure d’en faire bénéficier les plus de 12 ans dès ce samedi. ».
■ Vaccination obligatoire, pass vaccinal plutôt que pass sanitaire ?
«Je ne veux pas que l’on remette l’économie sous cloche. [...] Je ne suis pas favorable à la vaccination obligatoire à partir du moment où on laisse le choix aux gens. Mais je suis satisfait que le test PCR ne soit valable que 24 heures, ça va calmer beaucoup d’esprit. Je pense qu’interdire l’accès de certains endroits aux non vaccinés serait déjà une incitation [à la vaccination] »
■ Destruction du palais Acropolis et du TNN, pas écolo ?
« Ce sont l’équivalent de deux usines à béton ou à revêtement routier [1700 et 680 tonnes de Co2 par an] en plein coeur de ville et ce serait embêtant de les supprimer ? Je n’ai pas de leçons [d’écologie] à recevoir alors que je veux supprimer deux usines pour y mettre des lieux de fertilisation ».