Boris Herrmann voudrait finir « en moins de jours »
Pour le tandem de la team Malizia, Pierre Casiraghi et Boris Herrmann, Noël tombe le 8 novembre cette année, date à laquelle leur bateau Malizia, s’attaquera au Vendée Globe. Le monocoque Imoca, sous la bannière SeaexplorerYacht-club de Monaco, s’alignera sur la ligne de départ pour la première fois. Boris Herrmann sur l’eau pour tenir la barre, Pierre Casiraghi à terre pour encadrer la team. « Nous avons ce rêve depuis 2014 avec Boris. Nous avons réussi à monter une équipe, il a fallu du travail et du temps. On s’est donnés à fond même si ça paraissait fou », s’est réjoui le fils de Caroline de Monaco. Avec le Malizia, le navigateur allemand de 39 ans a réalisé neuf transats. Souvent partagées avec lui. Et déjà franchi le redouté Cap Horn à quatre reprises.
« Des choix raisonnables »
Pour cette course singulière en solitaire, le bateau a été adapté, notamment avec de nouveaux foils. « Le siège de pilotage a l’intérieur a été revu. Il a une ceinture pour éviter que je ne tape le plafond en cas de remous. Et il y a aussi un meilleur matelas », sourit le skipper. Côté provisions, il a de la nourriture pour 80 jours. « (...) Si tout se passe bien, j’espère faire la boucle en moins de 70 jours. » Sa détermination première ? Pas forcément d’être en tête, mais arriver à terminer la course où historiquement la moitié des concurrents abandonnent en chemin. Sa course pour l’heure, Boris Herrmann la théorise. « Ces dernières années, nous avons beaucoup navigué, mais je dirais que 80 % de la course se joue sur la préparation. Nous avons fait des choix raisonnables et prudents. En gardant en tête l’esprit Malizia, être un peu malin pour être efficace. »