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Tout en haut de la très chic colline de Gairaut à Nice, sur les terres de la famille Médecin, Jean-Paul Gomis a construit une luxueuse résidence de bois et de béton. Sans ostentation...
Chic et sobre. C’est le sentiment qui prédomine en parcourant le magnifique domaine de Gairaut, dernière réalisation du cabinet d’architectes niçois de Jean-Paul Gomis pour le compte du promoteur Altarea Cogedim. Livré en tout début d’année 2020, ce bijou d’architecture a pris la place, à l’aire Saint-Michel, de l’ancienne propriété de Geneviève Assémat-Médecin, soeur de Jacques. Des terres en restanques de près de cinq hectares, place forte dominante de cette colline, au plein nord de la capitale azuréenne, où se nichent villas et résidences de grand standing. Pour le maître d’ouvrage du domaine de Gairaut, l’exigence de standing justement était une évidence. Mais en faisant le choix de Jean-Paul Gomis comme architecte du projet, il laissait aussi la place à la sobriété, à l’élégance. « J’ai cherché au maximum à inscrire ce domaine dans son environnement naturel, confie ainsi l’architecte niçois. Par exemple, il avait été prévu au début d’y ériger deux immeubles collectifs, j’ai préféré proposer cinq petits îlots de cinq à six appartements pour garder des proportions de bâti raisonnables. »
Aucune pollution visuelle
L’immense emprise foncière lui a aussi offert la possibilité de « penser » ce domaine comme un véritable lieu de vie et de déambulation. En évitant soigneusement toute pollution visuelle. Ainsi, dès l’immense portail franchi, les voitures des résidents s’engouffrent dans un vaste parking souterrain. Au-dessus, un chemin en pierre au nord rejoint à l’opposé du site au sud un axe piéton romain originel, bordés de cyprès centenaires.
« Cet axe nord/sud donne accès à tout le site et dessert en peigne les logements », précise Jean-Paul Gomis. Invisibles, luxe, confort et commodités sont à portée de main. Une piscine à débordement de 30 mètres de long avec vue imprenable à 180 degrés du port de Nice au cap d’Antibes, mais aussi un centre de fitness et un spa, un court de tennis, un puttinggreen de golf... et même une piste de jogging qui fait le tour des 4,6 hectares de ce parc arboré. Au milieu de cette verdure, au coeur du domaine, une place minérale avec un jeu d’eau sur un plan incliné. Centre névralgique de ces petits bâtiments de deux étages, tout en sobriété de formes et de couleurs, qui abritent de grands appartements fonctionnels baignés de lumière. Les couleurs des îlots (du blanc pour les soubassements en béton brut lasuré et du gris-taupe pour les enduits à la chaux des façades) « sont celles de la terre, volontairement ancrées dans le sol », sourit l’architecte qui goûte peu le bling-bling et le clinquant. À l’arrière des bâtiments, des boîtes de verre donnent accès aux parties communes des logements dont l’entrée se fait par de monumentales portes de bois plein en chêne.
Jardin d’hiver
« Ces espaces communs d’accès sont conçus comme un jardin d’hiver, détaille Jean-Paul Gomis. C’est le prolongement du patio à l’air libre qui creuse le centre des bâtiments. » Objectif : accroître la lumière naturelle de chaque logement et établir des pièces de jour traversantes depuis la façade sud jusqu’à la façade nord. Voilà pour le côté pile. Côté face, les lignes sont tout aussi droites et pures. Et le cabinet Gomis a su se jouer du bois, du verre et du béton pour offrir aux propriétaires des 29 appartements des espaces de vie intérieurs et extérieurs (tous ont la vue mer bien sûr...) donnant le sentiment d’être seuls au monde. « L’apport de claustras en bois sur les décalages de niveaux a permis d’offrir cette impression d’intimité, tout en assurant la protection solaire indispensable à la région », se réjouit JeanPaul Gomis. Lignes épurées, noblesse des matériaux, vue panoramique, exploitation maximale de la lumière, végétalisation utile : le domaine de Gairaut coche toutes les cases du bon goût dans le respect des standards « écolos » de notre époque...