Lanzi, Daïna, Lopez s’imposent avec brio
Le 14e Grand Prix de La Valette, organisé de main de maître par le club de l’ Union Bouliste Valettoise, a tenu toutes ses promesses, battant en prime un record de participation, avec 170 triplettes contre 146 l’an dernier. Venus des quatre coins de la région, tous nourrissaient de grandes ambitions.
Des gros passent à la trappe
En 8e de finale, quelques favoris trébuchaient, à l’instar de Gilles Assigal associé à Michel Toutain et Richard Perrier ou du vainqueur du Provençal 2018, Benjamin Pellegrini, équipé à Jean-Luc Ivaldi et Gérald Guglielmi. Après de belles luttes, d’autres teams tombaient au champ d’honneur. Dont celles des Gilles Grimaldier, Gilou Nazarian, Tony Macaluso, Guy Victor, Franck Canovas et celle de Fos-surMer, emmenée par Julien Bentahar. Ce n’est qu’au stade des quarts que les affaires se corsaient pour les prétendants à l’assaut final qui en feront les frais, après avoir tout donné. Disparaissaient ainsi des écrans les équipes de Patrick Operto, Joel Audibert et Jean Renzzuli ; Franck Secchi, Stéphane Kimouche et Jean-Christophe Lassagne ; Richard Comte, Gilles Caturégli, Michel Fernandez et, enfin, la dernière équipe homogène de La Valette toujours en course, composée de Serge Chalas, Patrick Mascarino et Didier Vidal.
Un dernier carré relevé
Se retrouvaient donc dans le carré d’honneur quatre formations pour le moins inédites. A savoir celle du BasAlpin vice-champion de France 2018 Joseph Dubois équipé à Guy Perez et Mario Agugliaro opposée à la dernière équipe 100 % varoise d’Arnaud Alfièri, Maurice Alfièri et Manu Personnetaz. Et c’est cette dernière qui l’emportera. De l’autre côté, la tâche aura été plus ardue pour les vainqueurs du Provençal 2018 Denis Lanzi, Michel Daïna et leur jeune artilleur Juan Lopez. Se défaire des accrocheurs Olivier Domenge, Pierre Jean Coucourde et
Pilou Masini ne fut pas aisé. Ainsi de beaux finalistes se présentaient devant une assemblée en haleine. Les hostilités démarraient par une main mise sur le jeu de Maurice et Arnaud Alfièri, bien appuyés par un tir fourni et impeccable de Manu Personnetaz. Cétait sans compter sur un petit coup du sort. Le jeune tireur Juan Lopez, à 6-6, faisait également parler la poudre sur la frappe d’une dernière boule pointée embouchonnée de Personnetaz. Une frappe lui rapportant quatre point ! Un coup de massue dont la team Alfièri ne se relèvera pas, rendant les armes deux mènes plus tard. Denis Lanzi, Michel Daïna et Juan Lopez s’imposaient avec brio