Le projet de scolarisation dès deux ans abandonné
La séance publique du conseil municipal de lundi soir n’a tenu que par les brèves abordées lors des questions diverses. Avec pour seul ordre du jour une modification des tableaux des effectifs municipaux accordant un grade à certains agents et des droits de préemption urbains non exercés, les débats n’ont souffert d’aucune longueur. C’est donc le tour d’horizon des différents programmes en cours de réalisation qui ont occupé les échanges. Au premier chef, l’annonce de l’arrêt du projet de scolarisation des enfants de deux ans dès la rentrée prochaine (voir notre édition du 19 avril 2018). « La proposition n’a pas remporté une adhésion suffisante auprès des parents. L’école continuera d’accueillir les enfants de deux ans mais sur le format déjà existant à savoir uniquement le matin et sans cantine » ,a expliqué Martine Xicluna, la 1re adjointe. Le minimum de huit enfants requis n’ayant pas été atteint, le projet porté par l’Éducation nationale n’aboutira pas.
Début des travaux fin juin
Autre dossier affairant à l’école des Tanneries, l’agrandissement de la cour des élémentaires. « Suite au passage du maître d’oeuvre (la SNAPS, Ndlr), il s’avère que le volume de terre à évacuer est plus conséquent qu’envisagé. Afin de respecter les délais, nous devrons débuter les travaux d’excavation fin juin. À cette date, l’école ne sera pas fermée. Nous allons devoir anticiper un problème de circulation », a exposé Jean-Luc Vitrant, l’adjoint aux grands travaux. Prenant acte du constat, le maire Bruno Aycard a par ailleurs répondu favorablement à la requête de Chantal Cirina et Marie-Claude Fauvre, conseillères municipales, pour lisser le revêtement du nouveau trottoir desservant l’école communale afin de « faciliter la circulation piétonne avec poussettes ». Conservant la parole en la qualité de délégué titulaire au Sittomat (Syndicat mixte Intercommunal de Transport et de Traitement des Ordures Ménagères de l’Aire Toulonnaise), Jean-Luc Vitrant a également proposé l’installation d’un dispositif de collecte des bio-déchets à la cantine. « Il existe déjà des sacs de tri. Mais je suis favorable sur le principe. Cette proposition vise à sensibiliser nos enfants. En plus, c’est pédagogique », a commenté Bruno Aycard. Dernier point : le busage du vallon de la Font-Sainte. « Avec ce pont de la discorde, c’est un accès non sécurisé aux propriétés environnantes qui est ouvert. Les personnes viendront stationner leurs véhicules sans respecter les limites privées », s’est agacé Fabien Frech. Répondant aux inquiétudes du benjamin des conseillers, le premier magistrat a souhaité clarifier les choses : « Je tiens à rappeler, contrairement aux rumeurs, qu’il n’y aura aucune matérialisation de stationnement à cet endroit. Seul le pont est bitumé, le reste du terrain conservera son aspect actuel. Pour les propriétés concernées, il suffit de clôturer. Rien de plus. Enfin, toujours pour faire taire les rumeurs, je rappelle aussi que ce terrain appartient au département qui a souhaité lui redonner un caractère public. Cette volonté s’inscrit dans le projet départemental de contournement du village dont beaucoup pensent qu’il est abandonné. Mais il n’en est rien. Ce projet est même renforcé par l’arrivée du grand prix de formule 1 au Castellet. Il fallait faire ce busage et il est fait !» Le message est passé.