Toulouse rime avec douze
Favori, le SRVHB s’impose sans surprise contre le Fénix Toulouse avec douze buts d’écart (39-27) et signe une 12e victoire d’affilée. Les Varois iront à Montpellier en quart de finale le mois prochain
Au moment d’entrer au Palais JFK hier soir, Toulousains et Raphaëlois savaient déjà de quoi leur avenir serait fait. Alors devins les handballeurs ? Pas tout à fait. Et n’allez pas croire non plus qu’ils étaient passés un peu plus tôt dans l’après-midi voir madame Irma et sa boule de cristal. Non, c’est juste que d’autres boules, en plastique celles-ci, venaient d’annoncer la couleur 24 heures plus tôt à l’issue du tirage au sort des quarts effectué à Dunkerque, où Montpellier venait de se qualifier (25-21). Montpellier, où l’on savait donc dès vendredi que l’une des deux équipes, opposées hier au Palais, irait le 10 mars défier le MHB. Mais laquelle ? Car hier au moment de s’élancer, il restait cette inconnue. Qui de Toulouse ou de St-Raphaël allait rendre visite aux Montpelliérains un mois plus tard ? Et pour le savoir, il n’a pas fallu faire appel à madame Irma.
Un quart d’heure de suspense
Non, hier le suspense n’ a pas résisté longtemps. Allez, quinze minutes tout au plus. Le temps pour Barachet d’ouvrir son compteur et d’offrir un premier écart au SRVHB (8-6, 15e). Et comme derrière, Popescu, sur la lignée de sa flamboyante prestation en coupe EHF (17 arrêts contre le Füchse Berlin), sortait le grand jeu, les Varois prenaient très vite le large avec Simicu, puis Hmam (10-6, 16e). Gardent tentait bien d’endiguer cette première voie d’eau en posant son premier temps-mort, mais Toulouse continuait de couler. Presque inexorablement. Le poteau trouvé par Ilic sur un jet de 7 m sonnait comme un mauvais présage, rien ne tournait en faveur des Toulousains, coupables de dix pertes de balles sur une seule mi-temps soldée par un avantage de six buts pour les Varois (1913). L’issue semblait pliée, la chose entendue. Et ce n’est pas la seconde période qui allait contredire nos prédictions. Entré à la place de Perisic dans les buts toulousains, Idrissi ne pouvait que constater les manquements d’une défense aux abonnées absentes. Une défense dont se jouaient tour à tour Abily, Krantz, puis Mapu et Krakowski pour creuser un écart de douze buts et emmener le SRVHB vers une fin de match dont l’issue ne faisait plus aucun doute.
Oui, il n’y avait pas vraiment pas besoin de madame Irma hier. Cristal ou plastique, les Toulousains ont eux sûrement un peu « les boules ».
Pour les Raphaëlois, cette coupe est, pour le moment, une vraie diseuse d’une bonne aventure.