Elles enchaînent enfin
Les Raphaëloises ont enregistré un second succès d’affilée – le deuxième à peine à l’extérieur. Elles ont dominé Évreux, hier, au terme d’une rencontre rondement menée (1-3)
Cherchant pour la première fois depuis la 5e journée à enchaîner deux succès de rang, Saint-Raphaël y est parvenu, hier, en s’imposant à Évreux (3-1), quelques jours après la victoire sur Chamalières (3-0). La formation de Cesare Bregoli, sur une spirale positive, a par la même occasion enregistré son deuxième succès à l’extérieur de la saison, confortant sa cinquième place au classement. Le début de match augurait le meilleur pour les Varoises, qui prenaient l’EVB à la gorge en multipliant les trajectoires gagnantes. Autour d’une réception stable et de fulgurances au service, à l’instar de Kiesha Leggs, elles prenaient la confiance dès les prémices de la rencontre (7-14). Si Salkute tentait bien de surnager du côté des Normandes, Liesbet Vindevoghel confirmait l’emprise de sa formation (12-21). Celle-ci remportait aisément la première manche (14-25).
Un deuxième set plus accroché
Piquées au vif après cette entame manquée dans les grandes largeurs, les Euroises mettaient davantage d’ingrédients dans la deuxième manche afin de colmater les brèches (8-4). C’était alors le moment choisi par Karolina Goliat pour redorer le blason de sa formation, qui revenait au premier plan (9-11). Les deux équipes se rendaient coup pour coup (15-15). Nettement plus en difficulté face aux attaques d’Olinga-Andela et consorts, Saint-Raphaël peinait à confirmer sa mainmise sur la rencontre (2018). Solide sur ses terres, Évreux campait sur ses positions, redistribuant les cartes en égalisant à un set partout (26-24). Le danger apporté par Goliat et Vindevoghel permettait aux Varoises de brouiller les pistes. Avec plus de sérénité, celles-ci menaient les débats (6-8 puis 8-12). Un nouveau temps fort impulsé par Karolina Goliat au gré d’un 50 assénait un gros coup sur la tête aux Normandes (917), qui perdaient logiquement la troisième manche (11-25). Saignantes et sûrs de leur fait, les Raphaëloises continuaient à annihiler les ambitions adverses de revenir au pas de charge (812). Gardant le cap aux prises d’une attaque efficace, elles produisaient un jeu cohérent, ponctuant leur travail d’ensemble en quatre manches (12-21, 17-25). Hormis quelques soubresauts dans la deuxième manche, les coéquipières d’Amandine Giardino ont dicté leur loi dans l’Eure au prix d’une belle victoire collective.