Un Niçois prodige du diabolo chez Hanouna
Mathieu, 12 ans, est un as du diabolo. Il jonglera ce soir en prime time dans une nouvelle émission de Cyril Hanouna sur C8: Little Big Stars
Il jongle avec son diabolo quand d’autres jouent au foot. Le ballon rond étant d’ailleurs son autre passion. Le diabolo ? Un genre de gros yo-yo qui roule librement, bondit et roule encore sur une ficelle. Funambulisme assez magique pour qui maîtrise cette discipline que l’on assimile généralement à l’art de rue. Mathieu Maignant, 12 ans, est un expert. Repéré par C8 où le jeune Azuréen fera ce soir une apparition remarquée dans le premier volet d’une nouvelle émission animée par Cyril Hanouna, Little Big Stars. Rencontre chez lui, à Nice, où son papa, chercheur au CNRS et professeur de mathématiques, suit de très près les progrès du petit prodige.
Comment te retrouves-tu ce soir, à partir de h, sur C ? L’émission a contacté Pierre Marchand, un jongleur de diabolo professionnel, pour savoir s’il connaissait un enfant d’à peu près mon âge qui accepterait de participer. C’est un Corse à qui mon papa, passionné de cirque depuis toujours, m’a présenté. C’était à la fin de l’été, on a fait une vidéo FaceTime sur le balcon. J’ai dit oui, ça me plaisait.
Le cirque, c’est ta passion ? J’ai commencé à l’âge de six ans. Avec des diabolos, des balles, des massues, des cerceaux ou des foulards. Finalement, j’ai préféré le diabolo. La plupart des gens croient qu’il faut juste l’envoyer en l’air et le rattraper. Mais il y a une multitude de figures possibles. On peut en créer.
Aucune appréhension ? J’étais heureux : j’ai déjà fait de la scène. Pour des galas, pour le Lion’s Club, pour le cirque Medrano, devant la princesse Stéphanie, ou encore pour le cirque Piedon. J’ai aussi fait des concerts au Conservatoire de Nice : je joue du trombone.
Où te formes-tu ? Je vais à l’école de Corinne Édon, à Tourrette-Levens, une fois par semaine. Et je m’entraîne trois ou quatre heures les autres jours. J’en fais depuis trois ans, avec un an d’arrêt : j’étais passé au foot. J’y suis retourné…
Le principe de l’émission, c’est que l’on ne gagne rien ? Il n’y a pas de compétition. Et l’émission rassemble des enfants dans beaucoup de disciplines. Il y a des arts martiaux, du chant, quelqu’un qui reconnaît les drapeaux et qui sait repérer les frontières sur une carte… Après, l’idée, c’est de repérer le talent. Technique, présence, prestance, être sûr de soi…
Peux-tu raconter le tournage ? Je suis allé à Paris un peu avant les vacances de la Toussaint. On est arrivés à l’aéroport avec mon père, il y avait un chauffeur qui nous attendait avec une Audi A rallongée. Au studio, on a posé nos affaires dans les loges, on a mangé des pizzas, puis il y a eu une visite guidée du plateau. Après les répétitions, on avait une journée libre : je suis allé au Cirque d’Hiver pour voir, justement, Pierre Marchand. Le lendemain, il y avait le filage. En gros, une dernière répétition juste avant le tournage. Et puis je suis passé.
Tu t’es fait des amis ? Oui, un boxeur, un rappeur et un ping-pongueur… euh… un pongiste.
C’était impressionnant ? J’ai trouvé ça intéressant dans le sens où je ne pensais pas qu’il y avait autant de travail pour faire une émission. Le producteur, Chris Marques, donnait toutes les instructions. Il réglait tout car le principe de l’émission, c’est que Cyril Hanouna ne devait découvrir les candidats que le jour
même.
Et tout s’est bien passé ? Oui, sauf qu’au début j’ai raté : j’avais six poursuites dans la tête. Six projecteurs! Mais je n’ai pas du tout eu le trac. J’ai fait mon numéro, avant j’ai appris à Cyril Hanouna à faire du diabolo. Il n’a pas réussi… Après, on a parlé cinq minutes et il m’a dit que c’était très bien, que j’avais une bonne prestance. Ca n’a pas duré longtemps : il y avait énormément de participants. Je crois qu’il y aura au moins une autre émission.
Cyril Hanouna a été sympa ? Oui, à la fin il m’a demandé si je serais capable de me produire devant le Stade de France au complet. J’ai dit: j’arrive!
Ce soir, jeudi 25 janvier, à 21 heures, sur C8.
« Cyril Hanouna m’a demandé si je serais capable de me produire devant le Stade de France au complet. J’ai dit : j’arrive ! »