Louis Aliot, vice-président du FN, mis en examen pour « abus de confiance »
Louis Aliot, ancien eurodéputé et l’un des vice-présidents du Front national, a été mis en examen, hier, pour « abus de confiance » dans l’affaire des emplois présumés fictifs d’assistants de députés européens du parti d’extrême droite, a-ton appris de source judiciaire. M. Aliot, député des Pyrénées-Orientales, a été interrogé pour la première fois par un juge du pôle financier concernant l’emploi, de juillet à fin février , de son ex-assistant parlementaire Laurent Salles déjà mis en examen pour « recel d’abus de confiance ». « La justice politique de mon pays vient de déposer au pied du sapin un petit cadeau de Noël », a ironisé le député sur Twitter après sa mise en examen, dénonçant au passage la divulgation de cette information comme étant une « violation du secret de l’instruction ». Après un refus en juin de se rendre à une convocation des policiers anticorruption, le premier rendez-vous de Louis Aliot chez le juge avait tourné court le septembre. Ce jour-là, son avocat avait présenté une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), démarche qui avait provoqué le report de son interrogatoire. Depuis, la cour d’appel a jugé irrecevable cette QPC, qui visait à mettre en doute la réalité de l’indépendance des juges d’instruction dans le droit français. Ces poursuites interviennent au moment où son nom est évoqué au sein du parti pour mener la liste du FN aux élections européennes de .