Un « H » majuscule
Le récent vainqueur du Trophée des champions a récité sa leçon hier à Saint-Raphaël. Le SRVHB lui a longtemps tenu tête, mais Nantes était trop fort
On ne voulait pas prendre les pronostics au pied de la lettre, préférant plutôt croire à un plan B, imaginant peutêtre un système D, rêvant même qui sait à un « H » muet. Mais non, c’était écrit, ce sacré « H » nantais nous a prouvé par A plus B qu’il faudrait encore compter sur lui cette saison. Pourtant, autant mettre tout de suite les points sur les I, nos Raphaëlois n’ont pas non plus été dominés de Aà Z par le récent vainqueur du Trophée des champions. Comme trop souvent ces dernières semaines, il a même fallu attendre le milieu de la seconde période pour les voir céder quand, à 17-18 pour Nantes, Adrien Dipanda prenait sa première exclusion temporaire sur le but de Julian Emonet (1719). En supériorité numérique, les vice-champions de France en profitaient pour creuser l’écart et comme dans les minutes suivantes, l’international français se voyait une nouvelle fois invité par l’arbitre à aller s’asseoir sur le banc, les Nantais prenaient définitivement le large.
Immense Dumoulin
Une avance construite en attaque mais surtout à la faveur d’un immense Cyril Dumoulin (23 arrêts) dans les buts nantais. Oui, si Mihai Popescu n’a pas démérité dans les buts varois (19 arrêts), le rempart breton semblait infranchissable hier. Et même après deux buts de Dipanda en fin de match, même quand le SRVHB revenait à une longueur des Nantais, Dumoulin ne tremblait pas. Allez, oublions vite ce « H » et tournons notre regard vers Paris où Saint-Raphaël ira affronter le PSG jeudi prochain pour ce qui sera sans doute déjà un jour J. Car si ce « H » était majuscule, les trois prochaines lettres seront capitales.