Var-Matin (Grand Toulon)

Précurseur dans la mêlée

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Vous n’êtes pas fan de rugby, vous allez au stade Mayol une fois tous les 36 du mois, mais vous avez quand même votre casquette, votre teeshirt ou votre écharpe rouge et noire? Eh bien, vous êtes loin d’être les seuls ! «En Corse, la première chose qu’on voit, c’est le drapeau avec le Maure, explique Anaïs Bodin, responsabl­e du réseau des RCT store et des ventes. Ici, ce sont les couleurs de Toulon.» Celles du club de rugby, pas celles de la ville, en l’occurrence l’azur et l’or. Le RCT est en effet un emblème de Toulon et vend la ville hors de ses frontières. D’autant plus depuis les trois titres consécutif­s de champion d’Europe. Comme un sentiment de fierté retrouvée. Pour les supporters, mais pour tous les Toulonnais. Quant aux « étrangers », ils sont désormais nombreux à savoir situer la capitale varoise.

« Rien sans la ville »

Le RCT, précurseur, l’a bien compris. Depuis environ un an et avec l’arrivée de Hungaria, son nouvel équipement­ier (français), le club a décidé de mettre plus en avant l’identité de la commune. Anaïs insiste : « On dit de moins en moins “RCT” au profit de “RC Toulon”. » Voire carrément Toulon tout court. En atteste la nouvelle gamme de produits dérivés. « Il y a une volonté de la part de Mourad Boudjellal de porter la ville, pas seulement le club. Et puis le RCT n’est rien sans la ville. » Autrement dit, le club toulonnais répond à « un besoin de reconnaiss­ance mutuel ».« Nos articles sont aussi vendus à des touristes lambda qui veulent ramener un souvenir de Toulon », souligne Anaïs.

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Anaïs Bodin (à droite) et Jennifer du RCT Store de Mayol présentent certains des nouveaux produits estampillé­s « Toulon » et non plus seulement RCT.

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