Au Metaxu, les insectes prennent la pose pour les dessinateurs
Vers h , dans des circonstances indéterminées, une vedette a pris feu au large de Toulon, en face du sémaphore de Saint-Mandrier. Ses trois occupants sains et saufs, mais choqués, ont été secourus par un bateau semi-rigide qui s’est porté à leur secours, après l’appel à l’aide général relayé auprès de tous les plaisanciers par le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Méditerranée (Cross med). Dans le même temps, L’Alizée, un bâtiment de soutien plongée (BSP) de la Marine nationale, s’est rendu sur la zone du sinistre. Une annexe du BSP, avec un infirmier à son bord, est allée à la rencontre des trois rescapés pour un bilan médical, tandis que le BSP tentait d’éteindre l’incendie à l’aide de canon à mousse.
Il fait très chaud alors je trouve que dessiner des cigales c’est sympa. » Cette idée, c’est celle d’Hildegarde, dessinatrice et professeure du jour à l’atelier de dessin du Metaxu, situé place du globe. Papier, crayons, pinceaux et… chrysalides trônent sur la table de la terrasse du Metaxu, pour un atelier pas comme les autres. Ici, tous les vendredis de 17 h 30 à 19 heures, depuis le 23 juin et jusqu’au 28 juillet, c’est le dessin entomologique, c’est à dire d’insectes, qui est pratiqué. « L’année dernière, nous pratiquions le dessin botanique, alors cette année, j’ai eu cette l’idée de balayer tout l’éventail de la nature », explique Hildegarde.
« Un moment de détente et de convivialité »
L’atelier est ouvert à tous. « Tout le monde peut dessiner. Si les gens peinent, c’est normal. Apprendre à dessiner, c’est aussi apprendre à rater », assure-t-elle. Ici le dessin se pratique sur la terrasse. L’atelier est gratuit et le matériel fournit. « Je voulais créer un moment de détente et de convivialité. » Au crayon, puis à la plume et au pinceau, sur du papier blanc ou du calque, Hildegarde, toujours encourageante, invite les participants à explorer les différents aspects du dessin. Monique Poty, artiste, est venue pour découvrir. « C’est l’aspect entomologique qui m’a intrigué. Il y a toujours des choses à apprendre », affirme-t-elle. Chacun réalise plusieurs dessins, mais ne les conserve pas. « Je garde les productions parce j’aimerais réaliser une petite édition avec un petit livret pour montrer le travail de chacun. » À retrouver à la fin de l’été.