Var-Matin (Grand Toulon)

Kia Sportage : il faut compter avec lui

Le précédent Sportage avait, sans peine, fait oublier son devancier. Bis repetita avec ce cinquième opus. Il progresse notablemen­t et se montre désormais en mesure de menacer les cadors de la catégorie.

- CÉDRIC MORANÇAIS / SOPRESS

Son look Le design fut l’un des principaux motifs d’achat du précédent Sportage. Pourtant, Kia a préféré redessiner assez profondéme­nt le modèle 2016. De profil, on retrouve le découpage caractéris­tique des surfaces vitrées ceinturé de chrome, mais la poupe et la proue sont totalement nouvelles. À l’avant, on ne peut d’ailleurs s’empêcher de lui trouver un air de famille avec le Porsche Cayenne. La partie arrière se veut chic, avec des optiques à LED liées par un fin bandeau rouge et une barrette, elle aussi chromée. En tout état de cause, l’objectif fixé aux designers - créer un Sportage visuelleme­nt plus dynamique - est atteint. A bord Le changement d’ambiance est tout aussi radical à l’intérieur. La planche de bord devient plus massive. À l’heure où les concurrent­s ont tendance à regrouper un maximum de commandes sur un écran tactile, on s’étonne de la proliférat­ion du nombre de boutons sur la console centrale. Ces touches sont toutefois suffisamme­nt grosses pour que l’on puisse les identifier rapidement. La finition fait un grand bond en avant avec des assemblage­s particuliè­rement soignés. Malheureus­ement, Kia s’entête à utiliser des plastiques de facture plutôt moyenne, ce qui nuit à la qualité perçue. Le Sportage soigne les passagers arrière avec une longueur aux jambes et une garde au toit respective­ment améliorées de 1 et 2 cm. La largeur aux coudes, en revanche, reste trop limitée pour permettre l’installati­on confortabl­e de trois adultes ou de trois sièges bébé. Quant au coffre, son volume progresse de 38 litres, banquette en place, et profite d’un seuil de chargement abaissé de 5 cm. En outre, il s’équipe, de série, d’un double plancher. Au volant De l’extérieur, le 2.0 CRDi ne cache pas de quel carburant il s’abreuve. Heureuseme­nt, l’insonorisa­tion de l’habitacle a été soignée et le niveau sonore à bord reste très acceptable, quelle que soit l’allure. Dommage que les suspension­s n’aient pas fait l’objet d’autant d’attentions. À faible vitesse, les déformatio­ns de la chaussée et les ralentisse­urs sont fidèlement retransmis aux vertèbres des occupants. Un phénomène présent que l’auto soit équipée de roues en 16, 17 ou 19 pouces. Au-delà de 80 km/h, cette fermeté s’estompe un peu et permet au Sportage de limiter ses mouvements de caisse sur route sinueuse. Plus que SUV des villes, il s’avère donc être un très bon SUV des routes. Le moteur de 136 ch suffit à emmener les 1.690 kg de l’auto et son mariage avec la réussie boîte automatiqu­e à six rapports garantit reprises et douceur. Dommage que cela soit au prix d’un solide appétit (environ 8,5 l/100 km constatés lors de notre essai) et d’un malus de 1.600 Côté finances Disponible dès 34.400 le Sportage 2.0 CRDi 136 ch Auto. n’affiche pas un tarif défiant toute concurrenc­e. Cependant, mis en rapport avec l’équipement délivré en série, le Kia dispose ici d’un atout majeur. De la transmissi­on intégrale au GPS avec services connectés durant 7 ans, de l’aide au maintien de voie à la caméra de recul, il affiche une dotation digne d’un haut de gamme. Et les rares options sont proposées à des tarifs raisonnabl­es, à l’instar du toit ouvrant panoramiqu­e, facturé 800

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