Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
La Covid ne réussira pas à nous gâcher la fête
Rush constaté dans les magasins de jouets, succès escomptés, ruptures de stock redoutées. On fait le point, à J - 19, sur un Noël inédit, pour clore une année pas comme les autres
Fête traditionnelle chrétienne célébrant l’incarnation du divin dans Jésus, Noël est aujourd’hui surtout la fête des jouets. L’an passé, en France, il s’en est vendu 219 millions pour un chiffre d’affaires de 3,51 milliards d’euros, dont 55 % réalisés le 4e trimestre. 34 % sur le seul mois de décembre, selon les données de la Fédération française des industries jouets et puériculture (FJP).
Parmi les catégories les plus vendues, les jeux et puzzles (16 %), les jouets « premier âge » (16 %), les poupées (14 %), les jeux de constructions (10 %). 2020 semble s’inscrire dans cette continuité.
Le jeu de société en tête des ventes
Première tendance déjà constatée par Franck Mathais, porte-parole de Jouéclub : « En raisonnant par catégorie, le jeu de société arrive en tête des ventes cette année ». Avec le confinement, aurait-on un peu plus encore renoué avec les joies des jeux de plateau en famille ?
Et « compte tenu du contexte, faute de nouveaux superhéros apparus au cinéma, les classiques font partie des demandes fortes », décrypte le professionnel.
Or les superhéros représentent un jouet sur quatre. Parmi les jouets stars de 2020 (lire par ailleurs) , pas de vraies nouveautés, donc. Au pied du sapin cette année encore on retrouvera Harry Potter, les Pat’Patrouille, la Reine des neiges, les Pokemon, mais aussi Super Mario. Aux côtés des indémodables Playmobil, Lego et poupées Barbie.
Et si les jeux ou jouets représentent 55 % des cadeaux commandés sur Internet, selon une enquête Cofidis publiée fin novembre, ce n’est pas forcément pour faire de meilleures affaires. Sur la Toile, les prix des articles les plus prisés flambent.