Var-Matin (Fréjus / Saint-Raphaël)
Une autoroute à tracer...
Les Toulonnais présentent pour la première fois de la saison un groupe au complet. Et même élargi. Voilà un atout de taille pour tenter de battre des Isérois qui ne seront pas spectateurs
Après un mois de trêve, les Toulonnais retrouvent la compétition cet après-midi, contre Échirolles Picasso (16 heures). Ils n’ont pas perdu leur objectif, qui reste de terminer dans les quatre premiers. Dans cette optique, l’équipe a été retouchée après le départ de Benitez. Elle enregistre ainsi les retours des bannis, comme Kerroumi et Rakotomalala, et celui de Gouled, qui rechausse les caoutchoucs après avoir fait partie du staff. Cette (re)mobilisation plaît en interne. « Plus personne ne regarde son nombril, c’est bon signe. On a repris lundi, l’ambiance est bonne, le moral au beau fixe », sourit Karim Deman.
Un rang à tenir
L’adjoint de Lluis Bernat sur le banc varois a un autre motif de satisfaction : tous les blessés de la première partie de saison sont sortis de l’infirmerie. Le groupe est
donc au grand complet, ce qui n’était jamais arrivé. Pour que le tableau devienne
parfait, il ne manque que les trois points aujourd’hui. Car Toulon EF doit continuer de
tracer sa route, ou plutôt son autoroute vers les play-offs. Cela veut dire tenir son rang face au sixième du championnat, alors qu’une place – mais douze points – séparent les deux équipes. Un gouffre, déjà, à ce stade avancé de la saison. D’ordinaire à l’aise face aux équipes qui le suivent au classement (lire ci-dessus), le TEF avait d’ailleurs acquis son plus large succès au match aller dans l’Isère (4-12), dans le sillage de son buteur Jhow, auteur d’un quadruplé. « Mais attention, Échirolles revient fort et a récupéré beaucoup de joueurs. Ils ne vont pas venir pour nous regarder », continue Deman. Les Toulonnais non plus ne comptent pas se muer en spectateurs. Ils doivent agir et forcer leur destin.