Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les plantes les plus invasives du golfe de Saint-Tropez
Omniprésents et presque symboles de nos paysages, le mimosa et la canne de Provence sont pourtant des intrus, au même titre que d’autres espèces envahissantes aux noms exotiques. Voici, les cinq plantes les plus nocives qui ont élu domicile dans le golfe de Saint-Tropez.
La canne de Provence
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Ressemblant au bambou, c’est une plante introduite anciennement en France et en Europe. À tel point qu’elle est parfois considérée comme appartenant à la flore indigène méditerranéenne. Elle a souvent été utilisée pour créer des haies en bordure de champs mais, faute d’entretien, elle est aujourd’hui présente autour de très nombreux cours d’eau et est inscrite dans la liste des cent espèces envahissantes parmi les plus néfastes au monde par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
■ L’herbe de la pampa
Originaire d’Amérique du Sud, cette plante herbacée a été introduite pour ses qualités paysagères. Son inflorescence en forme de plumeaux étant du plus bel effet. En outre, une fois séchées, ces fleurs peuvent servir à la confection de bouquets secs. En France, il est interdit de produire et de vendre cette plante sur tout le territoire.
■ Le mimosa
Il fait le bonheur des promeneurs en hiver, lorsque les autres plantes sont au repos. Pourtant, le mimosa, qui peut se reproduire de façon asexuée en produisant des rejets à partir de sa souche vivace, est une espèce envahissante. Allant même par endroits jusqu’à menacer la flore locale.
■ Le myriophylle du Brésil
Cette plante amphibie a été introduite pour décorer les aquariums et les bassins extérieurs. Sa capacité d’envahissement est due à son mode de reproduction asexuée. Les tiges s’allongent et se fragmentent. Animaux, crues, activités humaines, sont alors susceptibles d’emporter des fragments lui permettant de s’installer ailleurs.
■ La renouée du Japon
Cultivée en Asie où elle est réputée pour ses propriétés médicinales, elle a été introduite en Europe en tant que plante ornementale au début du XIXe siècle. Elle est devenue l’une des principales espèces invasives et est inscrite à la liste des 100 espèces les plus préoccupantes de l’UICN.