Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« Si la piscine ferme, ce sera une catastrophe pour tous les usagers ! »
Construite en 1983, la piscine JeanBoiteux accueille chaque jour plus de « 300 personnes ». Une fréquentation qui se déplace vers le bassin ouvert de la piscine Alex-Jany durant l’été. Ces dernières années, les infrastructures de Jean-Boiteux ont bénéficié d’améliorations techniques en faveur de la sobriété énergétique.
Si les efforts pour maintenir le bassin en l’état sont considérables, il n’en demeure pas moins que le manque d’infrastructures aquatiques sur le territoire est toujours présent.
Le projet de piscine sur le site d’Alex-Jany en bonne voie
« On fait tout pour développer le sport dans la société, mais les installations sont malheureusement insuffisantes », déclare Bernard Bonnabel. L’élu, n’est pas du genre à pratiquer la langue de bois, il va plus loin : « Je n’ose pas imaginer une panne éventuelle, si jamais la piscine ferme, c’est une catastrophe pour tous les milieux sportifs aquatiques et les amateurs d’eau de la Dracénie ! » « Je constate avec tristesse que tout le tissu associatif et sportif est menacé par la carence en installations sportives. Je souhaite une vraie politique sportive d’investissement au niveau de DPVa ». La construction d’une nouvelle piscine est donc plus que jamais à l’étude : « Nous avons un très beau projet de piscine plus écologique qui est en route. Il se fera sur le site de la piscine Alex-Jany. Il faudra raser la structure actuelle ». Il pourrait répondre au besoin de tous, selon l’adjoint au sport.
Deux bassins sont en effet envisagés : le premier de 50 m en extérieur pourrait accueillir des compétitions à l’échelon régional. Le second bassin de 25 m, fermé quant à lui, serait destiné à l’usage des particuliers et des associations. Coût du projet ? « Entre 12 et 15 millions d’euros », selon l’élu. Sans compter les 280 000 euros d’assistance de maîtrise d’oeuvre. L’étude devrait démarrer en octobre 2023. Quant à la pose de la première pierre, il faudra attendre 2026. « On est encore malheureusement beaucoup trop loin de la réalisation. Nous sommes tous impatients pour la Dracénie : les Jeux Olympiques de 2024 vont encore mettre en lumière la natation et d’autres disciplines et vont attirer un public encore plus grand vers les installations sportives dont nous manquons cruellement… Je vais tout faire pour essayer de stimuler les vocations à des investissements futurs. »
Et de conclure en saluant le travail admirable des clubs associatifs locaux qui portent haut et fort les valeurs du sport, et qui font face aujourd’hui à des