Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Du classique à l’abordable
Parmi les autres affiches de la coupe d’Europe, les clubs Français n’ont pas tous eu la même veine. Du choc Munster-Toulouse à la rencontre Racing 92-Edimbourg, tour d’horizon des confrontations.
Chance ou hasard ? Cela dépend de quel point de vue l’on se trouve. Le tirage au sort des huitièmes de finale de la Coupe d’Europe de rugby a accouché hier d’un classique entre les Irlandais du Munster et Toulouse, tandis que le Racing 92, finaliste de la dernière édition, accueillera les Écossais d’Edimbourg. Une rencontre somme toute plus abordable.
Mise à l’arrêt en janvier en raison de la pandémie de Covid-19, la compétition reprendra ses droits les 2, 3 et 4 avril avec quelques affiches alléchantes (lire encadré en page de gauche).
Deux réceptions pour les Français
Parmi elles : le choc à Thomond Park, en Irlande, entre le Munster, double vainqueur de la Coupe d’Europe (2006 et 2008), et le Stade toulousain, qui a lui soulevé à quatre reprises le trophée continental (1996, 2003, 2005 et 2010). Finaliste malheureux l’an dernier contre les Anglais d’Exeter, le Racing 92, assuré de disputer son huitième à domicile, recevra dans son Arena un adversaire largement à sa portée, Edimbourg.
Un seul autre club français, parmi les sept encore en course, aura l’avantage du terrain : Bordeaux-Bègles, qui accueillera l’actuel leader du championnat anglais, Bristol, où évolue une vieille connaissance, l’ailier fidjien Semi Radradra, passé par la Gironde.
Deux autres équipes à l’heure british
Sept couronnes européennes seront sur le pré dublinois entre les Irlandais du Leinster et le RC Toulon, deux équipes qui ont régné sans partage sur le Vieux Continent dans la première moitié des années 2010 (lire par ailleurs).
Un déplacement très difficile attend également Lyon sur la pelouse d’Exeter, tenant du titre, tandis que La Rochelle et Clermont se rendront aussi en Angleterre, respectivement à Gloucester et chez les Wasps. Pour les Français, il faudra donc être fort à l’heure british.