L’évolution de l’épidémie en chiffres

Depuis trois semaines, les indicateurs, qui mesurent la vitesse de circulation du coronavirus, ne cessent de se dégrader dans le Var. « Une tendance de fond », tranche Sébastien Debeaumont, le directeur départemental de l’Agence régionale de santé. Le taux de positivité est ainsi passé de , % à , % entre le  et le  août. Même courbe ascendante pour le taux d’incidence (nombre de cas positifs rapportés à une population de   habitants) qui est passé de , à , sur la même période. « Bien au-dessus du seuil de  à partir duquel un département est classé en vulnérabilité élevée », fait remarquer Sébastien Debeaumont. À titre de comparaison, les taux de positivité et d’incidence mesurés dans les Bouches-du-Rhône atteignent respectivement , % et / . Ce dernier constitue le record national ! Quant au nombre de clusters, limité à deux entre le début du déconfinement et fin juillet, il a bondi à , dont  actifs actuellement. Si le directeur départemental de l’ARS continue à parler de « rebond épidémique », et non de seconde vague, la spécificité de ce rebond qui touchait principalement la tranche d’âge des - ans n’est plus aussi marquée. Même limitée, « la crainte d’un déport sur les autres tranches d’âge de la population » plus à risque se confirme. Ainsi, pour les - ans, le taux d’incidence flirte avec les , largement au-dessus du seuil de . Il est de , pour les plus de  ans.