Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
À vue de nez, ça part bien !
Pour préparer un championnat qui reprendra fin septembre du côté de Rennes, les Raphaëlois se sont remis en ordre de marche cette semaine. Avec, contexte oblige, un dépistage du Covid-19...
Pour l’avoir subi (à la demande du docteur Michel Ducasse, dont on ne peut que saluer la force de persuasion), le test nasal de dépistage du Covid19 se passe bien avec un long coton-tige planté dans le tarin, mais pas vraiment les doigts dans le nez. Ça chatouille, ça picote, ça irrite... bref, ce n’est pas franchement une partie de plaisir. Rien d’étonnant donc à voir les grands gaillards du SaintRaphaël Var HB un brin fébriles au moment de s’asseoir, lundi matin, devant les petites dames chargées de les tester. Et rien de surprenant non plus à les voir parfois achever leurs tests Covid la larme à l’oeil. Pour le plus grand bonheur du nouveau préparateur physique raphaëlois qui s’en est largement amusé en proférant le genre de commentaires qui ne grattent peut-être pas le nez, mais qui démangeraient plus d’une oreille délicate. On vous en fait donc grâce, mais oui, Alain Quintallet s’en est payé une belle. Et oui, l’ex préparateur de l’équipe de France de handball, qui a notamment collectionné les titres avec Daniel Costantini et Claude Onesta s’en est copieusement délecté. Mais ce n’était sans aucun doute là qu’un avant goût de ce qui attend les Raphaëlois.
« Il faut qu’ils se sentent invincibles »
Car les hommes de Fortuneanu le savent et ceux qui, à l’image de Xavier Barachet, l’ont côtoyé en équipe de France, l’ont forcément rappelé, Alain Quintallet, c’est du sérieux. Du costaud. « Le but d’une préparation, c’est qu’ils en sortent en se sentant très très forts, voire même invincibles, prévient déjà ce grand Monsieur de la petite balle collante. Alors on va partir sur deux semaines de remise en route, puis on va enchaîner sur un bloc de onze jours avec un gros travail de déstabilisation physique pour bosser l’explosivité, promet encore Quintallet. Partis sur un mauvais rythme la saison dernière, les Raphaëlois sont assurément entre de bonnes mains. Et même avec les narines encore un peu chatouilleuses, il nous reste assez de flair pour sentir le doux parfum d’une saison pleine de promesses.