Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Fondée en
C’est Géo Velez, ans aujourd’hui, qui a fondé Géomines en . Cet ancien plongeur démineur, expert en balistique des affaires criminelles varoises, a revendu sa société il y a trois ans. L’acquéreur ? Risk&Co(), une entreprise française spécialisée par ailleurs dans l’intelligence stratégique, la cybersécurité ou encore l’accompagnement en zones à risques, et dirigée par Nathalie Félines. Aujourd’hui, Géomines est devenu un des leaders français du secteur de la dépollution et du déminage. 1. Elle-même fait partie du portefeuille du fonds d’investissement Latour Capital
De l’humanitaire aux terrains militaires
Au début était un rêve. Quand Géo Vélez pose les bases de sa société au milieu des années , il imagine faire du déminage humanitaire dans les pays pollués par les mines antipersonnel. Louable intention… qui s’est rapidement heurtée aux réalités économiques d’une activité trustée par les AngloSaxons. Mais un autre marché s’est ouvert, alors que l’État décidait de céder en masse ses biens au privé, et accessoirement des anciens sites militaires. La dépollution pyrotechnique allait devenir le credo de Géomines, comme la destruction des stocks de munitions.
La dépollution sous-marine
Si parmi la demi-douzaine d’acteurs français du secteur, Géomines est l’un des plus importants, il se fait fort aussi de se présenter en spécialiste de la dépollution sous-marine. Une particularité qui lui a ouvert par le passé d’énormes marchés, tels la dépollution du chenal du Havre où la société avait trouvé une bombe anglaise de six tonnes ! La dépollution pyrotechnique de la rade de Nouméa est désormais dans son viseur.
A l’étranger aussi
Géomines a depuis longtemps apprivoisé le marché étranger, au gré des secousses militaires et