Violente agression du gardien du sémaphore

Saint-Raphaël Le premier-maître Régis, qui commande ce bâtiment militaire du Dramont, a été attaqué chez lui mercredi soir. Grièvement blessé, il a été transporté à l’hôpital Pasteur

Responsable du sémaphore du Dramont, le premiermaître Régis a été victime d’une violente agression mercredi soir. Celle-ci a eu lieu à son domicile, dans une artère située non loin de son lieu de travail. Découvert inconscient par la police peu avant minuit, le militaire de 43 ans a d’abord été transporté au Centre hospitalier intercommunal Bonnet, avant d’être transféré au service réanimation de l’hôpital Pasteur de Nice dans la nuit de mercredi à jeudi. Grièvement touché à la tête et au thorax, son pronostic vital était hier soir engagé. Le militaire aurait été attaqué plus tôt dans la journée de mercredi, aux alentours de 17 heures. Cette chronologie correspond au moment à partir duquel le premier-maître a cessé de répondre aux appels téléphoniques. C’est d’ailleurs ce silence, très inhabituel chez lui, qui a décidé une proche à prévenir les forces de l’ordre dans la soirée.

Appel à témoin

Hier soir, les investigations n’en étaient encore qu’aux prémices. Serait-ce un banal cambriolage qui a mal tourné ? Ou bien une attaque ciblée le visant pour son statut de militaire ? Ou encore une affaire d’ordre privé ? Les enquêteurs de la police nationale et de la police judiciaire, qui travaillent conjointement dans cette affaire, ne se prononcent pas et n’écartent aucune piste. De même, les premiers constats réalisés sur place n’ont pas encore permis d’établir s’il s’agit de l’acte d’un seul ou de plusieurs assaillants. Les policiers demandent à tous ceux qui auraient vu ou entendu quelque chose de suspect, dans le quartier du Dramont, de se rapprocher du commissariat en contactant le 04.94.51.90.00.

(Photos Dylan Meiffret) L’officier a été retrouvé inconscient à son domicile, peu avant minuit ce mercredi. Hier matin, les enquêteurs de la police nationale étaient toujours à la recherche d’indices sur la scène de l’agression.