Encore un K-O pour Gustave Tamba !

Tout en puissance ! Pour sa première en région parisienne le week-end dernier, le Fréjusien Gustave Tamba (super-moyens) a vaincu François Bastient par K-O au 4e round. Le Nordiste a été compté lors de chaque reprise. D’abord sur une fulgurante droite. Ensuite sur uppercut gauche au corps. Et enfin sur une série des deux mains à la face. Sévèrement touché à la fin du 3e round, Bastient n’avait pas récupéré quand Tamba déclencha une nouvelle et décisive accélération. L’arbitre arrêtait alors sagement les débats. Le Fréjusien s’est comporté, comme à son habitude, en patron. Sans complexe. Occupant le centre du ring. En utilisant beaucoup son jab. Puis en plaçant sa droite à bon escient. Il a ainsi démontré qu’il est capable de battre un boxeur confirmé. C’est en effet le premier grand « nom » de la boxe en France qu’il épingle à son palmarès. « Marvelous Gus » a aussi confirmé qu’il représente l’avenir dans sa catégorie.

Dans le top  français

Tout n’a pourtant pas été parfait samedi soir à Saint-Quentinen-Yvelines. Pour son coach Yannick Paget, « Gustave a eu du mal à entrer dans son combat. C’est une très belle victoire certes, propre et nette. Nous sommes satisfaits. Mais il a fallu plusieurs rounds pour que Gus se lâche vraiment et boxe comme il sait le faire ». Avec ce septième succès dans les rangs professionnels - le sixième avant la limite -, Gustave Tamba entre dans les dix premiers super-moyens de France. Il effectue donc un bond au classement national. Cette première francilienne va permettre au puncheur fréjusien d’aborder avec confiance et sérénité son prochain rendez-vous. Ce sera à Fréjus, dans son fief de Jean-Vilain. « Marvelous Gus » y défiera un autre boxeur expérimenté : Matiouze Royer, le numéro 4 français chez les supermoyens. Il s’agira d’une nouvelle étape, d’un nouveau palier à franchir, qui le rapprocherait, en cas de succès, d’une chance nationale.

(Photo DR et Jean-François Ottonello) Gustave Tamba n’a pas traîné pour décrocher le septième succès de sa carrière, sans doute le plus important face à François Bastient.