Un avenir radieux?

Cette année, «  kilos de prune ont été récoltés », observe Marc Richard, président de l’association de la Prune de Brignoles. « La production continue de monter en puissance, année après année ». Par centaines, de jeunes arbres ont été plantés ces dernières années. « Nous en donnons un à chaque nouvel adhérent de l’association. De cette manière,  ont été plantés un peu partout sur le territoire. » Sachant qu’il faut compter sept ans pour atteindre l’âge de fructification, « on sait que la production va aller croissant. » En ligne de mire, « quand on aura dépassé la tonne de fruits récoltés », l’association vise, en lien avec d’autres structures locales, la création d’une société coopérative d’intérêt collectif, qui aurait pour vocation la transformation et la valorisation du perdrigon. « Cette structure pourrait aussi rassembler le coing de Cotignac, le pois chiche de Rougiers, la figue de Salernes, la châtaigne de Camps, etc. », espère encore Marc Richard. Dans les tuyaux depuis plusieurs années, la création de cet outil indispensable à la structuration durable de ces filières locales historiques, toutes sur la voie de la reconquête après avoir pratiquement disparu, vit peut-être une avancée importante. Sitôt intronisé hier dans la confrérie, le nouveau maire de Brignoles l’annonçait lui-même : « Nous travaillons à la création d’une zone agricole protégée, avec l’ICV, à Brignoles, du côté de la route de Toulon. J’ai bon espoir d’y raccrocher le projet de coopérative ! » Une annonce porteuse d’espoir, qui n’est pas tombée hier dans l’oreille de sourds…