Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Une «der» vraiment ratée
Pour la dernière de Kyle Milling, ses protégés ont bien tenté de soutenir la comparaison face à Nancy, mais leur prise de risque à trois points (14/41 au total) a fini par leur jouer des tours
Dans une rencontre dénuée d’enjeu où ce duel se révélait être une partie sans réel enseignement, Hyères-Toulon s’est fait violence, mais à force de devoir toujours s’accrocher, Nancy a fini par avoir le dernier mot dans une rencontre enlevée. Assuré du maintien, le HTV attaquait cette rencontre timidement, où après un échec récurrent à trois points, Evant stoppait l’hémorragie (18-14, 7e). La lanterne rouge qui avait à coeur de finir sur une bonne note une saison vite à oublier mettait du coeur à l’ouvrage avec un duo Urtasun-Brown au diapason, si bien que les débats tournaient logiquement en leur faveur (24-16, 11e). Accumulant les mauvais choix, s’entêtant à tirer de loin sans grand succès à la clé, les Varois mêlaient vitesse et précipitation, ce que ne manquaient pas de mettre au grand jour les Lorrains (38-24, 15e). Après ce premier quart d’heure à balbutier son basket, la troupe de Kyle Milling qui dirigeait une dernière fois cette équipe avant de prendre le chemin de Limoges commençait à trouver les solutions pour endiguer cette montée en puissance. Celle-ci arrivait des mains de Ferdinand Prenom mais surtout de Maurice Acker, qui redonnait de l’allant à leur formation (4034, 17e). Alternant les hauts et les bas, les Varois étaient rattrapés par ses imperfections, laissant Nancy en ordre de bataille (46-36, 20e).
Frustration
Autant la première période fut brouillonne et désordonnée, autant la seconde fut d’un tout autre standard. Retrouvant dès l’entame du 3e quart-temps toute sa verve en attaque, le HTV renversait la vapeur au prix d’un gros temps fort ponctué d’un 13-2 (48-49, 23e). Dès lors, l’ascendant changeait de camp, puisque les Varois bien décidés d’offrir à Milling une sortie en beauté continuaient sur leur lancée (54-54, 26e). Encore dans le coup, Hyères-Toulon payait au prix fort deux-trois minutes de flottement pour se retrouver un brin largué (6663, 29e ; 75-64, 32e). Sitôt dos au mur, les visiteurs n’étaient jamais aussi prolifiques pour revenir à grandes enjambées (81-75), où Maurice Acker ramenait les siens – 3 (88-85, 39e). Sauf que Nancy finissait par verrouiller les débats définitivement. Une dernière manquée pour HyèresToulon avant d’attaquer un nouveau cycle.
PRO A