Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Second souffle
Fermées depuis des années, d’anciennes caves viticoles intéressent promoteurs, collectivités ou particuliers. De Tourves à Draguignan, les bâtiments sont au coeur de plusieurs projets. Ailleurs, d’autres revivent depuis leur rachat
Fermées depuis des années, d’anciennes caves sont convoitées par les promoteurs et collectivités pour leur potentiel foncier.
E
lles sont la mémoire de toute une région viticole. Pour l’essentiel fondées au début du siècle dernier, elles ont connu tour à tour la révolte des vignerons, puis leur âge d’or avant de traverser une crise majeure dans les années quatrevingt. Celles qui ont survécu à cette histoire mouvementée l’ont fait au prix de restructurations importantes, de fusions et d’investissements colossaux. Mais nombre d’autres ont été peu à peu abandonnées, puis désaffectées au tournant du XXIe siècle… Des espaces fonciers immenses laissés vacants ou devenus friches industrielles, souvent en plein coeur de ville, et qui font désormais l’objet de toutes les convoitises. Collectivités, promoteurs immobiliers, particuliers ou professionnels s’en emparent pour leur redonner vie et faire fructifier leur riche passé. Équipements publics d’envergure, salle polyvalente, galerie d’arts, les bâtiments abritant toute la chaîne de vinification sont reconvertis vers de nouveaux usages. Ou parfois démolis pour en récupérer des surfaces conséquentes. Une mutation amorcée déjà depuis des années dans certaines communes, quand d’autres projets arrivent ailleurs à maturité. D’Esparron à Aups, tour d’horizon de ces mutations réussies au profit du territoire.