Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
À Brignoles, un nombre de signalements très faible
La cité des comtes de Provence, voisine de Saint-Maximin, s’est également dotée d’une application pour smartphone, « Brignoles », lancée il y a un peu plus d’un an, le 8 octobre 2015. Comme son homologue, elle permet d’« alerter » les services municipaux des dysfonctionnements, incivilités et autres problèmes afférents à la gestion de l’espace public. « Lorsque quelqu’un nous signale quelque chose, un service centralisé reçoit un message par e-mail. Nous choisissons ensuite de le faire suivre au “bon” service, afin de trouver une solution rapide et efficace. Il y a une permanence qui permet de traiter les messages, même durant les weekends », explique le service communication. Comme à Saint-Maximin, une option propose à la personne qui a alerté la Ville de recevoir une mise à jour de la situation, par e-mail.
utilisateurs, signalements
Techniquement, ça marche plutôt bien : «la plupart des messages concernent des problèmes de voirie, comme, dernièrement, une bouche d’égout déplacée. Viennent ensuite les soucis de poubelles sorties trop tôt, de mobilier urbain endommagé, d’ampoules électriques grillées. On n’est pas dans la délation, mais bien dans l’alerte. » En revanche, si la Ville se félicite du bon fonctionnement de l’appli, elle relativise tout de même l’importance du service d’alerte : « alors que l’appli est installée sur près de 2 300 appareils, dont 800 ont activé les notifications, on en reçoit qu’une trentaine d’alertes par an. » Comme à Saint-Maximin, les citoyens les plus « zélés » semblent préférer les bonnes vieilles méthodes pour alerter les autorités.
Un carton avec les touristes
Là où l’appli brignolaise cartonne, c’est dans ses rubriques d’info : actu des animations, programmes du cinéma, reportages photo ou vidéo des événements, idées sorties et balades... « Nous ne traitons que de l’actualité et des activités de Brignoles. Ce sont à peu près les mêmes infos que l’on va trouver sur le site web de la Ville, qui a été repensé en 2013. » Il n’existe pas de moyen technique de savoir précisément qui sont les utilisateurs, mais un indice permet d’en dresser un portrait : «On relève un pic de téléchargement et de consultation durant la période estivale. On peut raisonnablement penser que ce sont des touristes qui l’installent à ce moment-là. » L’heure n’est pas encore tout à fait au bilan, mais déjà, le service communication de la Ville envisage une refonte légère de l’appli : correction de légers soucis d’ergonomie, mais surtout prise en compte des remarques concernant le contenu, toujours en lien avec le site web de la Ville.