Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Baptême du feu pour Marvelous Gus
Après une carrière amateur riche de 37 combats - pour seulement sept défaites -, le Fréjusien Gustave Tamba saute le pas. Dans la cour des grands, chez les professionnels, dans la catégorie super-moyen (76 kg). Sa première sortie se déroulera chez lui, dans l’antre de Jean-Vilain vendredi soir à Fréjus. Armé de son punch dévastateur et d’un mental de fer, Marvelous Gus compte faire le nécessaire pour ne pas décevoir. Il sait qu’il aura l’appui du public et aborde sereinement cette première. Dans son fief fréjusien, Gustave se mesurera à Stanislas Vesque (BC Evreux). Un boxeur solide qui compte deux matchs nuls sur ses trois combats pro. Donc plus d’expérience que Gustave dans le monde professionnel. Nul doute que le Normand donnera une bonne réplique au Varois. La boxe professionnelle devrait, a priori, mieux convenir à Tamba. Compte tenu de sa frappe de mule, de son physique et de son envie. Sur une distance plus longue, l’élève de Yannick Paget devrait même s’épanouir.
Pour prendre ses marques
Et si des K-O sont à prévoir, l’heure est d’abord à l’apprentissage. Prendre ses marques. Et prendre confiance aussi. Peu expressif en dehors du ring, Gustave préfère s’exprimer dans le carré de vérité. Il dit se sentir bien sur tous les plans et il ne veut surtout pas décevoir ses supporters. Il a donc effectué une bonne préparation avec ses partenaires de club, mais aussi le Toulonnais José Gomez qui sera également sur le ring vendredi. Avec de pareils cogneurs, il devrait y avoir des étincelles dans la salle Jean-Vilain où la foudre pourrait s’abattre à tout moment. Le public local ne demandant qu’à vibrer lors des prouesses de leurs chouchous locaux : Gustave Tamba et Soany Martinel. L’un est désormais dans la cour des grands tandis que l’autre vise en silence - mais sérieusement - l’équipe de France amateur. Chacun dans leur registre. Chacun ayant un appui populaire conséquent. Il ne manquera ainsi pas d’ambiance, vendredi soir dès 20 heures, dans l’arène fréjusienne où il fera forcément très chaud.