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Les 500 ans de la Réforme célébrés en musique

- Emmanuel Fèvre

Le 31 octobre 1517, Martin Luther affichait sur les portes de son église de Wittenberg ses 95 thèses réformatri­ces qui devaient changer le cours de la chrétienté et inspirer de multiples courants de « protestant­isme ». En cinq siècles, la production artistique liée à cette Réforme a été immense, et les compositeu­rs baroques les plus célèbres se sont inscrits dans sa défense ou celle de la Contreréfo­rme catholique.

Avec un moteur musical que Luther jugeait absolument prioritair­e, le protestant­isme a suscité le génie de compositeu­rs des espaces germanique­s et d’angleterre : Praetorius, Schütz, Bach, Purcell, Haendel ont écrit des chefs-d’oeuvre absolus révérés jusqu’à nos jours. Dans la Chapelle royale du château de Versailles vont ainsi retentir douze concerts pour illustrer la dynamique issue de la Réforme, à l’occasion de deux temps forts liturgique­s que sont Noël et Pâques.

Praetorius : Messe de Noël.

Il s’agit d’une messe de Noël festive comme on a pu l’entendre dans une grande église luthérienn­e d’allemagne du Nord vers 1620. Avec les Pages et les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles. Samedi 9 décembre à 19h et 21h. Tarifs : 20 à 110 €. Reine, avec le choeur et l’orchestre du Concert spirituel, sous la direction d’hervé Niquet. Samedi 16 décembre à 20h. Tarifs : 25 à 130 €.

Haendel : le Messie, sous la direction de Jordi Savall. Lundi 18 décembre à 20h et mardi 19 décembre à 20h30. Tarifs : 42 à 150 €.

Bach : la Passion selon saint Jean, avec l’amsterdam Baroque Orchestra & Choir, sous la direction de Ton Koopman. Dimanche 18 mars à 17h. Tarifs : 38 à 140 €.

Schütz / Schein : larmes de résurrecti­on. En 1623, un siècle après la naissance du protestant­isme, les compositeu­rs et amis Heinrich Schütz et Johann Hermann Schein écrivent chacun un recueil en langue allemande, respective­ment l’histoire de la Résurrecti­on du Christ (Schütz) et les Fontaines d’israël (Schein). Vendredi 23 mars à 18h. Tarifs : 17 à 90 €.

Bach : Motets, avec les Arts florissant­s, sous la direction de Paul Agnew. Lundi 26 mars à 20h. Tarifs : 25 à 130 €.

Bach : la Passion selon saint Marc. Il y a bien un mystère des passions de Bach : la Passion selon saint Marc ! La partition en est perdue, mais on en connaît le livret, écrit par Picander, qui fut aussi l’auteur de celui de la saint Matthieu et de 50 oeuvres de Bach. Lundi 26 mars à 18h. Tarifs : 38 à 140 €. là où il retrouve ses racines », constate Karin Papaz.

Bernard Dubau est un havrais poursuivit depuis l’enfance par les grèves, l’eau, mais aussi ce qui navigue dessus. Bateaux, ports omniprésen­ts, il a ainsi illustré de nombreuses brochures pour les ports de Paris, du Havre et de Rouen.

Toujours stylisés, fondues dans la compositio­n, ces formes invitent au rêve. « Je construis des paysages imaginaire­s. Je transpose la réalité pour n’en garder que l’essentiel », confie l’artiste.

Bernard Dubau est un peintre qui est aussi très bien bien capé, en 2014 lui était ainsi décerné le prix Louis Gillot, par la société des Beaux-arts de Paris, ce n’était pas le premier, ni le dernier sans doute.

À l’occasion des 500 ans de la Réforme (1517-2017), Château Versailles spectacles a imaginé un programme de concerts tout au long de sa saison. Le programme ■PRATIQUE www.chateauver­sailles-spectacles.fr ■PRATIQUE Exposition jusqu’au 25 novembre, Galerie Vanaura, 24 rue Royale, Versailles. Tél. : 01 39 24 03 44. Du mardi au samedi, entrée libre.

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