Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Jeudiwi dépoussièr­e le concept des cartons d’invitation Les entreprene­urs accueillis à bras ouverts à Challenger

- Marine Delcros

Sant- Quentin- en- Yvelines sait parler aux entreprene­urs. Une soirée leur était spécialeme­nt dédiée, mercredi dernier à Challenger, le siège de Bouygues immobilier.

La grand-messe du business avait pour thèmatique cette année « l’innovation et le numérique »

Le siège de Bouygues immobilier a parfaiteme­nt illustré ces deux dimensions. Ce bâtiment, emblématiq­ue du territoire, « produit plus d’énergie qu’il n’en consomme » , selon son directeur général Pacsal Grangé.

Un territoire « béni des Dieux »

A l’initiative de cette « grande soirée des entreprene­urs » deuxième édition, Jean-michel Fourgous (LR), maire d’elancourt et vice-président de l’agglomérat­ion en charge du développem­ent économique, a vanté les qualité de ce territoire « béni des Dieux » , 1er pôle commercial du départemen­t. « Nous accueillon­s d’ailleurs trois des cent entreprise­s les plus innovantes au monde citée par Clarivate Analytics : Valéo,

Le carton d’invitation 2.0

Pas particuliè­rement passionnée de jeux vidéos, Marguerite Guiet est arrivée dans ce milieu grâce à l’une de ses idées. « Chaque année, j’envoyais des cartes de voeux mais je ne trouvais pas ça très marrant. Du coup, j’ai décidé de créer un petit jeu en guise de carte. Comme je n’aime pas Noël, il fallait lancer des chaussures sur le père Noël. Je l’ai envoyé à des directeurs de communi- cation et j’ai eu de très bons retours. Ça m’a surprise ! »

Après plusieurs années en tant que graphiste en freelance, elle fonde, en 2013, sa start-up au nom alambiqué : Funkadelic­hik, un studio de jeux-vidéos, qui aide les sociétés à prendre les tournants sociétaux. Elle s’associe à Bernard Blazek, exdirecteu­r commercial, résident à Élancourt. Aujourd’hui, ils sont cinq à y travailler. C’est dans les locaux de leur entreprise, à Promopôle à Montigny-le-bretonneux qu’est né le nouveau concept Jeudiwi.

Pour le lancer, les deux amis et associés ont lancé une campagne de financemen­t participat­if sur le site Ulule. Ils souhaitent récolter 6 000 euros pour payer leur développeu­r, « français ! précise Marguerite. De nombreuses sociétés ont recours à des développeu­rs russes ou polonais, moins chers, mais nous, on embauche local ! » . Atteindre 9 000 euros leur permettrai­t de développer un deuxième jeu, le jeudiwi « Happy B. Day », sur le même concept. « Ulule permet également de se créer une communauté, qui peut nous aider à diffuser notre message et qui testera le jeu. Pour l’instant nous avons de très bons retours, nous sommes contents » , sourit Marguerite. Le but est, à terme, de constituer une équipe pour développer Jeudiwi.

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