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Raid Amazones : elles l’ont fait!
Du 12 au 21 mars, Armelle, originaire du Chesnay-Rocquencourt, et Isabelle, l’une de ses amies, ont participé au Raid Amazones 2024 au Cambodge.
Une aventure pour laquelle elles se sont longuement préparées. À l’heure du bilan, Armelle résume ce qu’elles ont vécu et commence par : « C’était dur ! », mais le sourire aux lèvres.
Chaleur et pluviométrie
Déjà, il a fallu s’habituer, très vite, au climat. « On avait beaucoup préparé les épreuves sportives. Mais la chaleur, près de 40 °C tous les jours, et la pluviométrie, c’était autre chose », raconte Armelle.
Arrivées la veille du départ de la course, les deux amies n’ont eu en effet que peu de temps pour s’adapter au climat.
« Le premier trail a été très compliqué, reconnait la Chesnaycourtoise. On voyait des gens tomber ! Mais nous avons tenu, nous n’avons pas abandonné. Notre objectif était de passer toutes les lignes d’arrivée. Avec Isabelle, nous avons été très complémentaires. Elle était plus habituée à la chaleur et la course à pied, moi plus à la technique sur le canoë et le VTT. »
Épreuves sportives et rencontres avec la population locale
Ce Raid Amazones consiste en effet en plusieurs épreuves sportives. Réparties en équipes de 2 ou 3, 300 « Amazones » se défient pendant 6 jours, au petit matin, dans des disciplines telles que le VTT, le canoë, le trail, le tir à l’arc et autres épreuves surprises, le tout en totale immersion dans la nature. L’après-midi, le raid sportif cède la place à des activités axées sur la rencontre avec la population locale.
Au-delà des efforts sportifs, c’est aussi cette partie de rencontre avec la population qui a attiré les deux femmes. « Nous avons par exemple visité un internat, raconte Armelle. Ils ont besoin de plein de choses, des fournitures scolaires, des vêtements, du riz, etc. »
Repartir autrement
«C’est aussi ce côté rencontre que nous allions chercher, poursuit celle qui est commerçante à Parly 2, mais aussi à Vélizy 2. Nous avons rencontré des populations formidables avec un sourire et une lumière qui se dégageaient du regard des gens. Cela nous a donné envie d’y retourner, peut-être sous une autre forme. »
Au Cambodge, les deux amies ont aussi porté haut les couleurs de la fondation Plante for life au bénéfice de laquelle elles concouraient. Pour l’instant, 500 € ont été récoltés, mais la cagnotte est encore ouverte quelques jours avant la remise officielle du chèque.