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Le nucléaire s’invite dans la campagne électorale
La Société française d’énergie nucléaire (SFEN) publie un livre blanc destiné aux candidats de la présidentielle dans lequel l’association expose six propositions pour une politique énergétique d’avenir. Créée en 1973, cette association propose aux scient
L’énergie nucléaire-une nouvelle ambition. Le ton est donné. En une trentaine de pages, la Société française d’énergie nucléaire (SFEN) qui représente en France près de 3 000 adhérents - 250 dans les Yvelines et le Val d’oise - publie un livre blanc afin de sensibiliser les différents candidats à l’élection présidentielle aux problématiques de l’atome civil qui lutte encore contre une image mise à mal après les drames de Fukushima et Tchernobyl.
Le nucléaire ne produit pas de CO2
Au sein du groupe Yvelines-val-d’oise de la SFEN, le président Jean-louis Tison ex
plique : « Ce qui nous frappe aujourd’hui c’est que nous sortons de la COP21 qui a rappelé que le réchauffement climatique était une réalité. Nous savons que ce réchauffement est dû au charbon, au pétrole, au gaz. Mais le raccourci qui en est fait c’est : passons aux énergies renou- velables ! Or nous voulons rappeler que le nucléaire ne produit pas de CO2 (l’atome est une énergie décarbonée, N.D.L.R.). Il contribue ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique. »
Entouré de Pierre Pollier, de Gérard Giovanni et de Philippe Raimbault, le secrétaire général du groupe 78- 95, Jean- Louis Tison veut remettre le nucléaire au coeur du débat électoral. « Le nucléaire est contrôlé par l’autorité de sûreté indépendante depuis 2006. Elle est sûre et économe à comparer au solaire et à l’éolien. Nous ne le disons jamais assez mais elle contribue en France à faire travailler 220 000 personnes. Dans les Yvelines, par exemple, nous avons de nombreux sites qui utilisent le nucléaire particulièrement dans le médical, c’est tout de même entre 3000 et 4000 personnes (lire ci-dessous). »