“IL FAUT RÉFLÉCHIR À CE QUI PEUT FAIRE LA DIFFÉRENCE”
"J’ai créé ma microentreprise il y a deux mois. Je propose mes services en création de contenus, photographie et stratégie digitale. Après un changement de région, il y a deux ans, j’ai essayé de trouver un travail salarié, mais aucun emploi à Dinard n’était adapté pour moi. Le freelancing s’est imposé comme la solution. Ce qui a aussi pesé, c’est le fait d’être plus libre, maître de mes horaires. J’arrête de travailler en fin d’après-midi pour passer du temps de qualité avec notre fille de 3 ans et je reprends le soir quand elle est couchée. Je suis de nature assez anxieuse, je me donne un an avant de faire un bilan. J’ai trouvé mes premiers clients dans mon cercle proche : un restaurant et des connaissances qui avaient besoin d’une photographe, une collègue auto-entrepreneure qui a eu un gros contrat et qui m’a proposé de travailler avec elle. Je commence à avoir des demandes par la plateforme Malt et mon site Internet. Pour être freelance, il faut être super doué en communication, en référencement, en réseaux sociaux, savoir se vendre. C’est difficile de fixer ses tarifs. J’ai fait la moyenne de ceux pratiqués, déterminé le seuil sous lequel je ne veux pas descendre, listé ce que j’apporte de plus que les autres : une solide connaissance des collectivités et de la communication à 360° après six ans de journalisme dans le secteur public. Je propose un forfait selon la durée du contrat, ce qui apporte une sécurité sur le long terme. Je viens de signer ma première mission sur douze mois. Au lancement, je me suis fait accompagner pour les démarches à accomplir, ça m’a fait gagner un temps précieux. J’ai rejoint le réseau d’autoentrepreneurs de Saint-Malo. Un bon conseil que l’on m’a donné est qu’il faut toujours continuer à prospecter, quitte à accepter trop de contrats et s’associer avec un collègue pour pouvoir les tenir."
*Son site : www.juliefagard.com