Psychologies (France)

COMMENT PRÉVENIR LES TACHES HORMONALES ?

La meilleure façon de diminuer le risque reste la prévention. Et si les ltres solaires demeurent incontourn­ables, on peut les compléter avec des actifs anti-taches.

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La combinaiso­n soleil et hormones peut causer un emballemen­t de la production de mélanine. Une étude présentée par La RochePosay montre que 50 % de la population mondiale est concernée par au moins un trouble de la pigmentati­on : lentigo solaire, mélasma, cicatrices d’acné… Et les fluctuatio­ns hormonales peuvent accélérer leur apparition. « Les oestrogène­s aggravent les taches de mélasma, explique Nina Roos, dermatolog­ue, mais n’ont pas d’e…et sur les taches solaires. En périménopa­use ou ménopause, la baisse de cette hormone améliore souvent celles de mélasma. » Un traitement de substituti­on peut toutefois provoquer leur apparition.

Des actions complément­aires

« Le soleil aggrave les taches sur tous les phototypes,

recommandn­e àd poursuit la dermatolog­ue. Je tous d’utiliser un SPF 50 sur le visage. » Si les filtres solaires restent nos meilleurs alliés, il est possible de les compléter avec des actifs anti-taches. Parmi eux, la vitamine C reste la plus connue, devant l’acide azélaïque ou les acides de fruits. Ils ont des actions complément­aires : certains inhibent la fabricatio­n de l’enzyme responsabl­e de la synthèse de mélanine quand d’autres favorisent le renouvelle­ment cellulaire. L’Oréal a créé un nouvel actif, le melasyl, qui agit en amont en capturant les précurseur­s du pigment (dans le sérum Mela B3 de La Roche-Posay). Caudalie utilise de son côté la viniférine, un actif issu de la sève de vigne. « Je préconise d’appliquer des molécules di…érentes le soir et le matin, conseille la dermatolog­ue. Ces produits sont ešcaces sur les taches “actives” [hyperpigme­ntation, ndlr] post-inflammato­ires et les mélasmas de grossesse. Leur effet reste limité sur les taches “de vieillesse” des peaux claires. » Dans ce cas, on peut envisager un traitement au laser. « En amont, adressez-vous à un dermatolog­ue, prévient Nina Roos. Il faut déterminer le laser adapté, mais surtout prodiguer le traitement adapté et dépister d’éventuelle­s lésions précancére­uses. » En un mot : surveillez votre peau¢!

1. Étude épidémiolo­gique présentée au 25e Congrès mondial de dermatolog­ie, Singapour, juillet 2023.

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