Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Et si Manchester United n’était pas vendu ?

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Déçus par des offres plus basses qu’espérées, alors que le club semble sur une pente ascendante sportiveme­nt, la vente de Manchester United par Avram et Joel Glazer ne paraît plus acquise, malgré des divergence­s de vue avec le reste du groupe familial.

La famille Glazer pourrait rester

Douze jours après le dépôt des premières offres, ce qui devait être la plus grosse transactio­n de l’histoire des sports collectifs semble au point mort.

Si la presse britanniqu­e ne parle, pour le moment, que d’une temporisat­ion, le maintien des Glazer à la tête des Red Devils - qui paraissait totalement inenvisage­able fin novembre -, est aujourd’hui une hypothèse.

La vente d’un club comme United, dont l’image de marque, le passé et la dimension mondiale n’est égalée que par des mastodonte­s comme le Real ou Barcelone en football et une poignée de franchises américaine­s dans les autres sports collectifs, devait pourtant affoler les compteurs.

La barre à 7 milliards, trop haute ?

Sans doute encouragés par la banque d’affaires Raine, à qui ils ont confié le pilotage de la vente, les Glazer avaient placé la barre très haut avec une valorisati­on proche des 7 milliards d’euros.

Mais les deux seuls candidats connus, le président de la Qatar Islamic Bank (QIB), le cheikh Jassim Bin Hamad Al Thani, et le milliardai­re britanniqu­e Jim Ratcliffe, propriétai­re du groupe pétrochimi­que Ineos et de L’OGC Nice, se sont montrés bien plus prudents, l’estimant autour de 5 milliards. Les Red Devils ont, en outre, 580 M de dettes et 340 M d’indemnités de transfert encore à régler. Alors, les Glazer sont-ils partis pour rester ? La défiance, pour ne pas dire la haine, qu'ils suscitent chez les supporters provoquera­it certaineme­nt des réactions violentes en cas d'annonce de leur maintien.

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