Arte : la série Manayek nous plonge au coeur de la police des polices israélienne

Série israélienne de dix épisodes de Roy Iddan et réalisée par Alon Zingman (The Conductor, Les Shtisel : Une famille à Jérusalem) sous forme de thriller dont l’action se situe dans le monde des affaires internes de la police.

Eliran Hen, un jeune policier, est arrêté après une fusillade mortelle dans la ville de Bat Yam. Dépêché par le Département des affaires internes de la police pour mener l’interrogatoire, Izzy Bachar (Shalom Assayag) apprend que son meilleur ami, Barak Harel (Amos Tamam), à la tête du plus gros poste de police d’israël, serait impliqué dans une vaste organisation criminelle. Ronit Meintzer (Maya Dagan), la supérieure d’izzy, lui demande de participer à l’enquête tout en le plaçant sous surveillance, de peur qu’il ne transmette des informations clés à Barak.

Une série qui interroge sur la loyauté, l’amitié, la corruption, la défiance et qui confirme aussi ce sentiment, très présent dans la société israélienne, que le pouvoir est corrompu.

Série plébiscitée en Israël en 2020

Un courant très répandu dans plusieurs démocraties occidentales dans lesquelles les citoyens ont de plus en plus de mal à faire confiance aux institutions étatiques.

En Israël, lors de sa diffusion, la série a suscité de nombreux articles dans les journaux, mais aussi des discussions sur les réseaux sociaux autour de cette impression d’injustice et d’impunité des autorités. Manayek a d’ailleurs reçu de nombreuses distinctions lors de sa sortie en 2020 : Prix de l’académie de la télévision israélienne 2020, dans la catégorie Drama Series : Meilleure série, Meilleure réalisation (Alon Zigman), Meilleur scénario (Roy Iddan), Meilleur acteur dans un premier rôle (Shalom Assayag) et Meilleur acteur dans un second rôle (Amos Tamam).

(Photo DR) Shalom Assayag.