Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Situation sanitaire, vaccination : Jean Castex fait le point aujourd’hui
Accablé de critiques, le gouvernement tente de reprendre la main sur la campagne de vaccination contre la Covid-19 en France, où s’est installée la perspective d’un rebond de l’épidémie et d’un mois de janvier toujours sans restaurants, ni bars, ni cinémas. Comment accélérer sur le front des vaccins ? comment freiner la circulation du virus ? Des questions qui furent au centre du nouveau conseil de défense sanitaire, réuni, hier matin, par le chef de l’etat, à la veille d’une conférence de presse de Jean Castex aujourd’hui à 18 heures.
Étrillé depuis plusieurs jours à cause d’un démarrage au compte-gouttes de sa campagne de vaccination, le gouvernement a promis de passer la seconde, notamment en permettant sans délai à tous les professionnels de santé de plus de 50 ans [lire ci-dessus] ou à risque de recevoir la fameuse injection dans les hôpitaux, et non plus seulement aux résidents et personnels des Ehpad.
« On n’a pas été très bons »
Mardi, le ministre de la Santé Olivier Véran avait aussi promis d’accélérer la cadence en ouvrant la vaccination avant fin janvier, dans des centres dédiés en ville, à toutes les personnes âgées de plus de 75 ans qui ne vivent pas en maison de retraite. « Nous ouvrons 100 centres destinés à la ville », puis « nous en ouvrirons 300 la semaine prochaine et 500 celle d’après », aassuré le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, à l’issue du premier Conseil des ministres de l’année. « On n’a pas été très bons, on [ne] va pas dire le contraire »,
mais « l’essentiel c’est de se mettre en ordre de marche pour vacciner le plus de personnes possibles le plus rapidement possible »,
a commenté sur BFMTV le professeur Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de la Pitié-salpêtrière.