Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
De Sciences Po aux macarons
Comment Mercotte en est-elle venue à participer à une émission de télé ?
Si on n’était pas venu la chercher, Mercotte n’aurait jamais fait le bonheur des téléspectateurs de M : « Loin de moi l’idée de faire de la télé ! Je ne regarde jamais la petite lucarne, d’ailleurs. Mais j’ai été convaincue lorsqu’on m’a dit qu’il s’agissait d’une émission bienveillante. Et encore plus après avoir vu la version anglaise, puisque Le Meilleur Pâtissier est une adaptation d’un show de la BBC.»
Comment est née sa passion
pour la pâtisserie ? Littéraire de formation, Mercotte, de son propre aveu, ne savait pas faire cuire un oeuf quand elle s’est mariée ! Mais, à l’âge de trente ans, mère de quatre enfants, cette gastronome depuis toujours et perfectionniste dans l’âme a suivi une trentaine de stages à l’école de chocolat Valrhona pour les particuliers. « C’est là que j’ai appris les fondamentaux, les bons gestes, les bonnes techniques, comment réussir une bonne pâte, un bon crémeux, une ganache ou le travail du chocolat. » Devenue blogueuse à une époque où, selon elle, il s’agissait encore davantage de transmission et de partage que de monétisation, Mercotte, nonprofessionnelle assumée, l’a fait dans une démarche de démystification des recettes des grands chefs. Très impliquée dans les Relais desserts, souvent jurée lors des concours organisés par le pâtissier niçois Pascal Lac, cette spécialiste des macarons adore mettre en avant les artisans, entre deux tournages d’émission, deux chroniques sur France Bleu, la publication de sa recette hebdomadaire et l’écriture d’un livre.