Le prince Albert II prend part aux Explorations
Durant deux jours, le souverain monégasque a rejoint les équipes scientifiques des Explorations de Monaco dans l’atoll d’Aldabra (Océan indien). Il y a vu à quel point ce joyau était préservé.
Niché au coeur de l’Océan indien près des Seychelles, l’atoll d’Aldabra demeure le plus grand récif corallien surélevé de la planète. C’est là, dans ce haut lieu de la biodiversité, que cohabitent des milliers d’oiseaux de mer, quelque 100 000 tortues géantes et une vie marine foisonnante. Cette zone ultra-protégée fait l’objet, en ce moment, de précieuses recherches scientifiques menées par la société des Explorations de Monaco à bord de l’Agulhas II (lire notre édition du 20 octobre).
Rencontres et plongées
Entre lundi et mercredi, le prince Albert II s’est rendu sur place pour se rendre compte par lui-même des bienfaits d’une telle préservation. D’abord, en effectuant une visite de l’atoll en bateau et en plongeant dans ses eaux paradisiaques. Puis, en écoutant les scientifiques présents sur l’atoll et qui travaillent pour la Seychelles Islands Foundation, (Photos Nicolas Mathys/Monaco Explorations et Nicolas Saussier/Palais princier)
gestionnaire et protectrice de l’atoll. Aux côtés des autorités seychelloises, le souverain a assisté à la signature d’une « lettre d’intention de travailler ensemble pour le Conservatoire mondial du Corail ». L’un des programmes de recherche, piloté par le Centre scientifique
de Monaco et l’Institut océanographique, consiste en effet au prélèvement de colonies de coraux vivantes. Prochainement répartis dans des aquariums à Monaco et Brest, ces coraux serviront à repeupler des sites éventuellement endommagés par les effets du
changement climatique ou l’acidification des océans.
Le prince Albert II s’est aussi rendu à bord du navire des Explorations où officient près de cent personnes pour un combat commun : la protection des océans.
Il est venu féliciter les équipes qui, jusqu’à fin novembre, vont compiler pléthore de données pour la communauté scientifique internationale. Notamment au coeur du banc de Saya de Malha, « une zone inexplorée, méconnue et mal cartographiée » selon Robert Calcagno, administrateur-délégué des Explorations de Monaco. « Outre les deux piliers que sont la science et la politique, cette exploration est aussi basée sur la médiation. Il faut essayer de convaincre le grand public de protéger nos océans. »
Louer ces actions locales au plus grand nombre
C’est aussi l’objectif de la visite du souverain : prêcher la bonne parole écologique et louer les actions locales au plus grand nombre. De l’assemblée de l’ONU au petit écolier monégasque.
Hier soir, le souverain a rencontré en audience le président des Seychelles, Wavel Ramkalawan.
THIBAUT PARAT
(Photo Cyril Dodergny) domaine de l’environnement.
L’environnement vous passionne autant que cela ? Mon épouse travaille à la fois à l’Institut Imagine Hôpital Necker à Paris et à l’École nationale vétérinaire de Maison Alfort. Elle fait la passerelle entre les médecines humaine et vétérinaire. Est né l’intérêt pour le concept One Health dont on commence à parler. Mais il n’y a rien de concret. Et bientôt, à La Turbie, dominant Monaco, vous aurez le premier centre