Marraine du refuge animalier de Sanary
Vous venez de devenir la marraine d’un des rares refuges animaliers de la région, Rosalie Provence, à Sanary… C’est une cause qui vous tient à coeur ?
Oui, particulièrement. J’ai accepté la proposition de Véronique Lebert, la responsable, parce que j’adore les animaux. Je défends leur cause depuis de nombreuses années. Donc, dès que je pourrai parler de ce refuge, si je peux lui apporter mon soutien médiatique pour lever des fonds, je le ferai. Et s’il faut prêter main-forte concrètement, ce sera avec plaisir. n’avais plus envie, c’est vrai, de me donner les moyens, pendant plusieurs années, d’un retour musical. Mais entretemps, j’ai connu plein d’expériences superbes aussi. J’ai fait de la télé, de la radio, du théâtre... Aujourd’hui, à ans, je me sens de nouveau prête à partager des choses à travers ma musique.
Quelles actions concrètes avez-vous déjà menées pour la défense des animaux ?
En , j’avais créé l’association Les Gamelles du coeur, en partenariat avec une marque de croquettes : pour chaque paquet acheté, on reversait trois repas à la SPA. Mais la SPA a fait affaire avec une grande marque de nourriture pour chien, et ils n’ont plus eu le droit d’accepter notre aide… C’est bien dommage. Mais on l’a fait pendant trois ans et c’était toujours ça de pris, ça que les refuges n’avaient pas payé. Quant à ma toute première initiative en faveur
Seulement là, j’ai décidé de travailler comme une véritable artisane. Je fais tout de A à Z : l’écriture, les mélodies, les arrangements… J’ai déjà une douzaine de titres. Et je m’occupe aussi de recruter moi-même une équipe artistique pour la suite. En ce moment, je me rends compte que les gens sont un peu désespérés, mais il ne faut pas se laisser contaminer. Il faut se donner les moyens de rester motivé soi-même et de remotiver les troupes. Je découvre ce côté
Bientôt un reportage sur la nouvelle Ève sur TF”
des animaux, c’était en , avec l’association américaine Peta : j’étais l’ambassadrice pour la France et j’avais participé à une campagne dans laquelle je posais nue, avec ce slogan : « Je préfère être nue plutôt que de porter de la fourrure ».
Envisagez-vous d’autres formes de soutien ?
Pour la petite histoire, Brigitte Bardot m’avait contactée un jour en me disant qu’elle me considérait un peu comme sa dauphine et m’a demandé si je voulais rejoindre sa fondation. Si elle le souhaite toujours, je reprendrais avec plaisir le flambeau. Je lui ai fait passer une lettre juste avant le premier confinement, mais je n’ai pas encore eu de réponse. Peut-être qu’elle ne l’a pas eue... Alors j’en profite pour lui adresser ce message : maintenant qu’on est presque voisines, je peux venir la voir et l’aider quand elle veut !
Vous avez des animaux ?
A une époque, j’ai eu trois chiens, des perroquets, des lapins… Mais avec mon changement de vie, je n’ai plus qu’un seul chien, un cocker américain de cinq ans et demi. Et il me prend déjà beaucoup de temps !