Des Niçois déplorent l’absence de boulangerie dans leur quartier
C’est la définition même du commerce de proximité : la boulangerie. Pouvoir acheter sa baguette, chaque jour, à quelques mètres de chez soi. Un service qui paraît évident pour beaucoup de Niçois. Mais dans le nouveau quartier Méridia, avenue Simone-Veil, le pain se fait rare. La boulangerie la plus proche se trouve à plus de 15 minutes de marche. Certains résidents n’hésitent pas à acheter leur pain dans le centre, à l’image de Sandrine Calascione : « Quand je peux, ça m’arrive de le prendre dans le VieuxNice. Sinon on se contente du pain précuit des supermarchés… je peux vous assurer que la majorité des (Photo François Vignola) gens se plaint de la situation. C’est à la limite du raisonnable ». Anthony Sorrento, habitant depuis un an, corrobore ses propos .«Le quartier est neuf. Les commerces de proximité se multiplient (épiceries, brasserie, coiffeur, pharmacie), mais la boulangerie est un gros manque ».
Deux demandes d’implantation en ans
C’est presque un cri de détresse lancé par les deux résidents. Ils soulèvent un paradoxe. Méridia est une technopole urbaine, où siègent des établissements de pointe comme l’Institut niçois du sport et de l’arthrose. Mais aucune boulangerie à l’horizon.
« Il y a eu deux demandes d’implantation de boulangers depuis 2018, mais ça n’a pas abouti pour des raisons financières. Nous ne pouvons rien garantir, mais il est fort à parier qu’une boulangerie fera bientôt son apparition », justifie Amandine Kusek, responsable communication de Nice Écovallée, en charge du projet Joia Méridia, macrolot du quartier en cours de développement. Elle rappelle que le quartier s’apprête à accueillir de nombreux logements, ce qui devrait inciter un boulanger à s’y installer.
GRÉGOIRE CORNET