Le brunch du musée Cocteau, « victime de son succès »
Cette fois-ci, les douces notes des professeurs du conservatoire de musique n’ont pas flirté avec les croissants et autres tartares de légumes. Pourtant, le musée Cocteau collection Severin-Wunderman affichait comble pour son avant-dernier brunch. À croire que culture et art culinaire font bon ménage! Sur le buffet, joliment nappé, la terrine de saumon épinard faitdel’oeilàlasaladedefruits frais. À mesure que les tables se remplissent, le buffet, lui, fond comme neige au soleil. En ce dimanche voilé, la famille Cathala a déserté sa Principauté pour allier plaisir artistique et gourmandise dans la cité des citrons. «On a réservé deux mois à
l’avance, souffle la maman, visiblement ravie d’avoir pu grappiller une table si convoitéechaquepremierdimanche du mois. Juste après le brunch, on va visiter le musée.
C’est un concept original qui permet d’ouvrir le lieu à une nouvelle clientèle. Peut-être moins élitiste. » Parmi les convives dominicaux, l’adjointe à la culture Martine Casério semble un brin surprise par une telle réussite de l’événement, mis en place début janvier. « C’est le 5e brunch et l’on a comptabilisé plus de 300 personnes, sans parler des concerts une fois tous les deux mois qui rassemblent 200 personnes à chaque fois. On est victime de notre succès. Mais c’est bien, le musée devient un lieu de vie dans l’état d’esprit de Cocteau. Un musée, ce n’est pas juste déambuler dans les allées en silence… » Pour la der de la saison, prévue le 5 juin, les notes de GershwinetBernsteinsonneront comme une belle mise en bouche avant un brunch, aux saveurs locales.
THIBAUT PARAT