Festival Nikon : à Cannes, ils ont fait un rêve...
Hier matin, les Biotois ont appris avec beaucoup de tristesse le décès de François-xavier Boucand qui fut leur maire de 2001 à 2008. Il était arrivé dans la commune en 1974 comme professeur au Céram (actuelle école de commerce Skema) et avait été l’un des pionniers de la création de la technopole de Sophia Antipolis. Très engagé dans la vie locale, il fait son entrée au conseil municipal en 1979 dans l’opposition à Marcel Camatte. Il démissionne de son poste en 1985 avant d’être réélu, toujours dans l’opposition, en 1995. En 2001, il bat le maire sortant, Pierre Operto, et devient premier magistrat de la commune. Un mandat marqué notamment par la réalisation des bassins de rétention dans le vallon des Combes. En 2008, battu par Jeanpierre Dermit, il siège dans l’opposition jusqu’au terme du mandat en 2014. Une période que François-xavier Boucand a vécue difficilement tant d’un point de vue politique que personnel, touché par les premiers effets d’une grave maladie. François-xavier Boucand laisse le souvenir d’un homme de culture, de dialogue, toujours à la recherche du consensus.
Les réactions
Jean-pierre Dermit, le maire, rend hommage à l’un de ses prédécesseurs : « J’ai appris cette nouvelle avec une immense tristesse car il a marqué l’histoire de Biot avec son franc-parler, son humour et, surtout, un engagement sans limite auprès des Biotois [...] Il a toujours veillé à protéger la commune. [...] C’est une figure de Biot qui s’en va. »
Très émue, Guilaine Debras (maire de 2014 à 2020) qui fut à ses côtés depuis 1995, a avoué vivre « un moment très dur. C’est un homme avec qui j’ai beaucoup appris et qui m’a toujours soutenu [...] Il a beaucoup fait pour sa commune. »
En cette triste circonstance, Nice-matin présente ses sincères condoléances à son épouse, ses deux filles et ses cinq petits-enfants.
C’est l’histoire d’un homme qui rêve de faire du cinéma. Et d’une petite fille de 10 ans qui se pique d’environnement et d’écologie.
Une histoire de famille, une histoire de générations qui doivent se rencontrer. L’histoire qui concourt au festival du court-métrage Nikon. Le rêve d’airain de David Paté participe à la 12e édition de cet événement dont le jury est présidé par Gilles Lellouche (Pierre Lescure, président du Festival de Cannes, est également membre du jury).
Thème du concours : le rêve. Ce film est aussi un clin d’oeil aux mesures fortes et inédites du Festival de Cannes depuis 2021 pour évoluer vers un Green Festival.
Le titre du court-métrage fait référence à ce métal : l’airain, un alliage particulièrement dur, contraignant mais également porteur d’inspiration. « Mon message est celui du transgénérationnel : je pense très sincèrement que ma génération, qui a vécu dans l’égoïsme, doit se tourner vers les plus jeunes et écouter ce qu’elle a à dire. Notamment au sujet du monde dans lequel elle vit… J’ai vraiment souhaité faire un film sur la famille. D’ailleurs, nous l’avons fait en famille… Uriel, ma fille, joue dedans, et mon épouse Aurélia a assuré la bandeson...» explique David Paté.
Yann Lerat en père de famille rêveur
Ce Niçois d’origine a travaillé 18 ans à Paris comme assistant réalisateur et régisseur. Il s’est installé avec femme et enfants à Cannes il y a 3 ans non seulement pour la formidable qualité de vie qu’offre la Côte d’azur « mais aussi pour le dynamisme de la ville en ce qui concerne le développement des projets de productions audiovisuelles. »
Le rôle principal, celui du père de famille, est quant à lui joué par le cannois Yann Lerat, très attaché au festival Nikon puisqu’il y participe depuis trois ans maintenant.
En pleine forme, après avoir joué dans Bankable de Christian Le Hemonet, Mascarade de Nicolas Bedos, Les 11 vies de l’abbé Pierre, de Frédéric Tellier, et dans la série Un si grand soleil de France Télévision, Yann Lerat se montre toujours autant motivé et impliqué dans les projets tournés à Cannes.
Les scènes du court-métrage ont effectivement été tournées sur les marches du palais et dans la Croixdes-gardes.
Pour soutenir cette création qui est en ligne depuis cette semaine et jusqu’au mois d’avril : rendez-vous sur le site internet du Festival Nikon !